POLITIQUE

Résolution UE / Billie By Nze : « le Gabon n’entend pas se laisser dicter une loi au mépris de ses institutions »

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Ce vendredi 27 janvier 2017 à l’auditorium de la maison George Rawiri, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, s’est retrouvé face à la presse nationale et internationale pour échanger sur les grandes questions de l’heure. Au cours de cette rencontre avec les hommes et femmes de média il est revenu sur la probable résolution qui sera prise au cours de l’assemblée parlementaire de l’Union européenne prévus s’ouvrir dans quelques jours à Strasbourgs, siège du parlement européen.

En effet, le parlement européen qui se réunira début février aura comme point inscrit à l’ordre du jour, la situation politique du Gabon au sortir de l’élection présidentielle du 27 août 2016, qui a donné lieu à un scrutin controversée et à des violences. Ainsi, on évoque un projet de résolution envisageant des sanctions contre certaines hautes personnalités de l’Etat gabonais, celle-ci sera soumise donc au vote des eurodéputés. Cette probable résolution qui fait suite à celle avorté lors de l’assemblée paritaire ACP-UE, n’a pas manqué de faire réagir le porte-parole du gouvernement Alain Claude Billie By Nze.

A ce propos, il a fustigé l’appel aux sanctions formulé par la Coalition pour la nouvelle république porté par Jean Ping, estimant à l’endroit des membres de l’opposition que « jusqu’à ce qu’il apporte une preuve du contraire le Gabon n’est pas membre de l’Union européenne ».

Il a poursuivi en indiquant entre autre que « s’ils se sont réveillés un matin pour faire du Gabon une colonie à nouveau de l’Europe, nous ne sommes pas du tout dans ce contexte-là ». Par ailleurs, il a tenu à rappeler que « l’élection au Gabon est terminé depuis bien longtemps, nous ne sommes plus dans un contexte de contentieux électoral, le contentieux est terminé, il a été vidé ».

Un tantinet exaspéré il s’est demandé « si pour l’essentiel la préoccupation de l’Union européenne ça devient le Gabon, c’est que très franchement le monde tourne à l’envers», estimant donc que chacun devrait s’occuper de ses problèmes. En outre, c’est sur un ton presque menaçant qu’il a estimé en parlant des probables sanctions de l’Union européenne que « le Gabon n’entend pas du tout se laisser dicter une loi au mépris de ses institutions (…) nous rejetterons tout ce qui contribuera à mettre en cause nos institutions ».

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Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

Un commentaire

  1. Tout ce que je souhaite le gouvernement résilie le contrat de l’accord ce groupe des criminels de UE qui pense que l’Afrique est leur propriété où ils doivent continuer de faire de l’ingérence. Et appliquer la riposte sur les intérêts de l’UE.
    Le Gabon ne dépend pas de l’UE, il ya déjà certains pays africains qui ont quitté la CPI. Donc le Gabon peut le faire pour UE. L’Angleterre l’a fait, qui est sur leur continent donc ce n’est pas l’Afrique qu’ils vont emmerder. Ils parlent de droit de l’homme, la Libye ou Iraq que UE et usa ont détruit sauvagement on ne parle pas des droits de l’homme.

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