C’est à la faveur d’une déclaration de presse rendue publique ce lundi 25 septembre 2017 au siège du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG), sis au quartier Louis, que la société civile est revenue sur l’adoption par le parlement européen d’une nouvelle résolution sur la situation sociopolitique que traverse actuellement le Gabon.
Cette communication lue par le Révérend Georges Bruno Ngoussi avait pour objectif de réaffirmer la position des organisations de la société civile sur le déroulement de l’élection du 27 août 2016, qui avait donné lieu à de graves violences dans plusieurs villes du pays. Il était de ce fait important pour eux, de soutenir les discours du président français, Emmanuel Macron et des Etats-Unis, Donald Trump lors de la 72e session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, qui a eu lieu les 18 et 19 septembre 2017 à New -york.
Ainsi, ils se sont félicités de ces discours en faveur de la démocratisation à apporter dans certains pays, mais aussi, la nécessité de «réformer l’Organisation des Nations Unies qui aujourd’hui ne représente pas une puissance pouvant faire fléchir la position de certains Etats reconnus comme réfractaires au respect des engagements internationaux qu’ils ont pourtant ratifiés et signés».
Revenant sur le climat tendu que connaît le Gabon depuis la fin de l’élection présidentielle, la société civile a émis le souhait de voir le discours de ces deux Chefs d’Etat se «traduire en actes dans le règlement du conflit post-électoral au Gabon, conformément aux dispositions de la Résolution des Parlementaires européens votée le 14 Septembre 2017».
Georges Bruno Ngoussi a egalement appelé ces deux puissances à peser de tout leur poids pour faire fléchir le gouvernement gabonais «notamment, le respect par le Gabon de ses obligations et responsabilités, dans le cadre de l’accord de Cotonou».
«La lutte contre le dérèglement climatique ne pourrait éluder le respect de la souveraineté du peuple Gabonais exprimée le 27 août 2016 et le respect au droit de suffrage garantit au peuple Gabonais, tant par sa Constitution que par les traités et conventions internationaux»; ont-ils martelé.
Dans le même registre, elle a tenu une fois de plus à condamner les actes d’intimidations, les arrestations arbitraires et les emprisonnements sans jugement des paisibles citoyens pour des délits d’opinion et de droit à manifester. «Elle revendique toujours, la libération immédiate de Bertrand Zibi, Landry Amiang Whashington, Frédéric Massavala Maboumba, Pascal Oyougou et beaucoup d’autres centaines de personnes qui croupissent dans les geôles du régime gabonais»; ont-ils conclu.