SOCIETE

Rentrée scolaire : les supplications de Florentin Moussavou à l’endroit des enseignants

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Dans une récente communication, le ministre de l’Education nationale, Florentin Moussavou a rassuré le corps enseignant sur le paiement de leurs primes courant décembre prochain tout en appelant ces derniers à faire preuve de patriotisme ceci pour « sauver » une année scolaire déjà menacée de boycott du fait des nombreux dysfonctionnements constatés dans ce secteur ces dernières années.

Au cours de cet échange avec les hommes des médias, le ministre a tout d’abord fait le point sur les infrastructures et les effectifs pour l’année académique 2016-2017, à ce titre, il a précisé que 1450 écoles et 250 lycees et colleges accueilleraient 750 000 élèves sur l’ensemble du territoire national, et 25 000 enseignants pour assurer les cours.

Dans un secteur constamment menacé de grève, Florentin Moussavou a assuré que des solutions définitives aux sempiternelles revendications des enseignants seront trouvées.

Il est à cet effet revenu sur la question du paiement des primes de vacations, des arriérés des « Prime d’incitation à la fonction enseignante» (PIFE), et notamment de la « Prime d’incitation à la performance» (PIP) pour le compte du 2ème trimestre 2015.

Le ministre a ainsi appelé le corps enseignant à « mettre un peu d’eau dans leur vin », « Si l’on peut patienter et se dire que le temps  de se pencher sur la question, peut-être que d’ici décembre prochain elles seront payées » s’est-il montré rassurant.

En effet, bien que les revendications portent sur le paiement des primes et autres avantages, outre sur la régularisation des situations administratives de certains enseignants, Florentin Moussavou a occulté les autres points avancés par la CONASYSED et Dynamique Unitaire qui conditionne la rentrée des classes selon ces derniers, notamment la  « libération sans conditions de : Roger Ondo Abessolo, Cyrlin Koumba Mba Essiane arbitrairement arrêtés les 09 juillet et le 06 octobre 2016, tous leaders de Dynamique Unitaire ; l’organisation du concours professionnel d’entrée à l’Ecole Normale Supérieure (E.N.S) prévue les 24 et 25 juin 2016, mais reporté sine die sans raison ; la restitution aux enseignants des bons de caisse des mois de mars, avril, mai, juin, juillet, août 2015 séquestrés jusqu’à ce jour ; Paiement de tous les rappels soldes. », une omission qui pourrait donner lieu à l’exécution de la menace de grève qui plane sur Le secteur éducation, si les supplications du ministre de l’Education Nationale, Florentin Moussavou ne trouve pas un écho favorable auprès des enseignants.

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Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

7 commentaires

  1. hum… il se fous des gens se florentin la! ou il se crois plus intelligent que les enseignants? pourquoi avoir chois le mois de Décembre. parce que a cette période il y aura la can, donc le gouvernement va décrété 1 mois ou 2 mois de vacances scolaire. de ce fait je suis sur qu’il ne va rien régler en décembre c’est un menteur, car fin décembre les enseignants vont constater que rien a été fait mais vu que les cours ne reprendrons que vers fin février début mars, il fera encore des promesse qui nous mènerons jusqu’en juin et puis ainsi de suite. pour ma part je dis aux enseignant trop c’est trop il faux en finir avec cette histoire une bonne fois pour toute pas de rentrée sans que tous cela n’ai été réglé un point c’est tous.

  2. C’est de n’importe quoi,qu’il raconte ce florentin,mais avc quel argent il payera la pife et la pip,le gabon n’a plus d’argent pour resoudre tous les problemes,le seul soucis du gouvernement ce n’est que l’organisation de la can et rien d’autre.alors tenez fort cher syndicalistes

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