Réforme du Code électoral : les propositions d’ERR pour des travaux transparents
L’annonce le 7 décembre dernier de la composition de la Commission nationale pour l’élaboration de l’avant-projet de Code électoral n’a pas fini de susciter des réactions au sein de la classe politique gabonaise. La dernière en date est celle du mouvement Ensemble pour refonder la République (ERR) qui dans un communiqué parvenu à Gabon Media Time tenu à dénoncer la part belle attribuer aux partisans du oui sans manquer de décliner des propositions visant à rendre plus efficace le travail de cet organe.
En effet, répartis en quatre sous-com-commissions notamment régime général, présidentielle et référendaire, législative, sénatoriales et locales, la composition de la Commission nationale pour l’élaboration de l’avant-projet de Code électoral est inversement appréciée par les acteurs politiques. C’est le cas du mouvement ERR qui, par la voix de son porte-parole Fred Aurèle Zehou Moussock, a relevé plusieurs incongruités susceptibles de remettre en cause la sincérité des futures conclusions de ladite commission.
Une composition de la commission sur l’élaboration du Code électoral discutable
Au nombre de celle-ci « l’empressement avec lequel le président de la Transition a mis en place la Commission nationale pour l’élaboration de l’avant-projet de Code électoral », un curieux « mélange des genres caractérisé par la présence des membres du CTRI, du gouvernement et du Parlement » ou encore l’insuffisance du délai accordé à la Commission, « au regard des enjeux d’inclusion et de consensualisme ».
Au regard de tous ces griefs, le mouvement Ensemble pour refonder la République a tenu à décliner ses propositions en vue de rectifier le tire et arriver à un projet de texte susceptible de faire l’unanimité au sein de la classe politique. « ERR recommande de limiter la tâche de la Commission nationale à la révision des textes législatifs et réglementaires relatifs à l’élection du président de la République ou encore fixer la composition paritaire de la Commission nationale, en genre, en nombre et en sensibilité politique », a indiqué le porte-parole du ERR Fred Aurèle Zehou Moussock.