Référendum 2024 : Jean-Romain Fanguinoveny appelle à voter massivement « NON »
Le président du Parti du peuple gabonais (PPG), Jean-Romain Fanguinoveny, s’est prononcé fermement contre le projet de Constitution soumis au référendum du 16 novembre 2024, rapporte l’Agence gabonaise de presse (AGP). Lors d’une déclaration tenue ce jeudi 14 novembre, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2023 a détaillé les raisons de son opposition, appelant les Gabonaises et les Gabonais à voter massivement “NON”.
Jean-Romain Fanguinoveny a exprimé des préoccupations majeures concernant le projet constitutionnel, soulignant qu’il pourrait porter atteinte à la stabilité politique du Gabon. Selon lui, le texte actuel compromet la séparation des pouvoirs, un pilier fondamental des Constitutions de 1991 et 1997. Il a également pointé du doigt l’absence de transparence et d’inclusivité dans le processus d’élaboration de ce texte.
Pour le leader du PPG, « cette version de la Constitution ne répond pas aux besoins pressants de transparence, d’équité et de justice pour le peuple gabonais ». Il a ainsi appelé à un rejet clair et net du texte afin de protéger les acquis démocratiques et d’éviter une centralisation excessive du pouvoir exécutif.
Un appel à une consultation élargie
Dans son discours, Jean-Romain Fanguinoveny a plaidé pour une consultation plus large et approfondie de la population, estimant que le texte proposé ne reflète pas les aspirations sociales et démocratiques des Gabonais. Il a insisté sur la nécessité d’une réforme constitutionnelle qui soit véritablement le fruit d’un consensus national.
« Ce rejet est perçu comme une nécessité pour maintenir la légitimité de la Constitution et assurer un avenir politique stable et juste pour tous les Gabonais », a-t-il affirmé en conclusion. En s’opposant au projet de Constitution, Jean-Romain Fanguinoveny réaffirme l’engagement de son parti envers une gouvernance équilibrée et respectueuse des principes démocratiques. À moins de 24 heures du scrutin, son appel au “NON” alimente un débat de plus en plus animé autour des enjeux du référendum.