Le porte-étendard du mouvement Patriote et Républicain pour l’élection présidentielle du 27 août 2016, Léon Paul Ngoulakia a animé une causerie au allure de meeting au quartier Nzeng-Ayong dans le 6e arrondissement de Libreville.
Devant près d’un millier de partisans indéniablement acquis à sa cause, Léon Paul Ngoulakia a tenu à communier une dernière fois avec ces derniers avant l’ouverture officielle de la campagne prévue ce samedi 12 août 2016. ce fut l’occasion pour Léon Paul Ngoulakia de réaffirmer son engagement dans le combat pour le changement et l’alternance au Gabon.
D’entrée de jeux, l’honneur est revenu au président de la commission jeunesse du Mouvement patriote et républicain, Paul Kessany, ancien capitaine de l’équipe nationale du Gabon qui a lancé un appel à l’ensemble de la jeunesse gabonaise afin qu’elle soutienne le candidat Léon Paul Ngoulakia, qui est » un véritable exemple de détermination, de courage et de compétence » a-t-il souligné.
Le tour est revenu par la suite à la représentante des femmes, qui a exprimé son soutien indéfectible au candidat, qui pour elle est l’une des deux personnalités politiques les plus courageuses du pays, avec notamment l’ancien député Bertrand Zibi Abeghe, car ils ont osé dire non à Ali Bongo en face.
S’en est suivi une série de motions de soutien de plusieurs associations politiques qui ont tenu de manière solennelle a apporté leur soutien à Léon Paul Ngoulakia, il s’agit entre autres de l’Union concentré des forces de la nation, Gabon Uni, Imaya Akébé Frontière et le Mouvement pour la grandeur du Gabon.
Après ces marques d’attention à son endroit, c’est sous les acclamations d’une foule survoltée venu l’écouter, que le candidat à l’élection présidentielle Léon Paul Ngoulakia a pris la parole. Tout d’abord, il a remercié ces concitoyens « patriotes » d’être venus si nombreux pour écouter son message. Il a axé son intervention sur trois points. Le premiers portait sur la nationalité du président sortant, puis sur le bilan de ce dernier avant d’aborder quelques points de son programme.
Léon Paul Ngoulakia s’est attardé sur la validité des candidatures notamment celle d’Ali Bongo Ondimba. A cet effet, il précise, qu’il n’a aucun problème personnel contre son frère mais “ personne dans un Etat au monde ne peut prétendre à gouverner un pays dont-on il peut prouver un lien de rattachement ”. Il a donc entrepris de saisir successivement la Cour d’appel de Libreville et la Cenap pour tenter d’élucider cette problématique. Mal lui en a pris de faire entendre raison à ces différentes institutions.
Sur le bilan du président sortant, le candidat indépendant s’est posé la question de savoir qui avait permis à Ali Bongo Ondimba de “ détruire le palais des conférences, dans ce palais c’est l’histoire du Gabon qui a été dynamitée. il y a eu l’OUA en 1977, il y a eu à l’époque Africa Vision avec les Mariam Makeba. Dans ce même édifice s’est tenu la conférence nationale (…). On ne détruit pas la mémoire d’un pays si on l’aime. C’est la preuve qu’il n’aime pas la patrie ”. Il s’est aussi questionné sur le fait ce qu’est devenu les anciens médecins de la Cnss. Précisant par ailleurs que la construction des routes dont se prévaut Ali, a été initié par Omar Bongo Ondimba. Il lui reproche d’avoir violé la constitution. “ L’Agence nationale des grands travaux avaient pour président Ali Bongo Ondimba lui même en violation de la constitution”.
Il a au terme de sa causerie, abordé quelques points issus de son projet de société, notamment les réformes institutionnelles. “ Il faut qu’on arrête le mandat du président à deux et une élection à deux tours. Le président de la République ne doit plus présider le Conseil supérieur de la magistrature ”, précise-t-il.
Léon Paul Ngoulakia entend développer davantage son discours programmatique axé sur “ La nouvelle République “. Qu’il promet d’être juste et prospère pour ses concitoyens.