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« Pour le Gabon et par les Gabonais, Nous sauverons notre pays » dixit Romeo Ndimina Moussambi

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L’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations par le Gabon continue de susciter incompréhension et réprobation chez de nombreux citoyens gabonais, qui voient en l’entêtement affiché par le gouvernement gabonais et par Ali Bongo à organiser cette compétition une manière de masquer la crise sociopolitique que traverse le pays et cela après événement ayant succédé l’élection présidentielle du 27 août dernier. Nous vous livrons in extenso l’analyse du président Conscience gabonaise de France,Romeo Ndimina Moussambi.

Can 2017 : de la stupidité tactique à l’incompétence infantile du régime Bongo-PDG

Si l’entendement est un facteur qui permet de définir un être humain, il faut dire que la stupidité est l’expression d’un esprit sec ou, asséché de toute intelligence, confirmant ainsi la régularité de la règle : quelques individus dérogent à la norme naturelle, consacrent ainsi ce
qui est. Le philosophe Théophraste s’enquit d’ailleurs de définir la stupidité comme une sorte de sommeil mental aussi bien au niveau des actes que des propos.Il aurait donc été moins laborieux pour Carlo Maria Cipolla s’il avait observé le régime Bongo-PDG quant à sa réflexion sur les lois fondamentales de la stupidité humaine.

En effet, Ali Bongo et ses monstres de compagnie ne cessent de s’insurger dans une crétinerie qui dévoile l’incohérence des politiques appliquées face aux attentes d’une société qui aspire plus que jamais à un mieux-être en sortant de l’art de la survie, des promesses boueuses de ces cinquante dernières année endurées sous le joug d’un pouvoir aux politiques crétines et militarisées.

Le spectacle que donne à voir Ali Bongo depuis 2009 n’est perceptible de sens que par sa propre impéritie. Sinon comment comprendre que pendant que le système économique gabonais est moribond (voir les études de Mays Mouissi), tout ce qu’un régime politique trouve à faire, c’est de s’entêter à organiser dans une atmosphère de bal morbide, la fête du football africain ? Des élèves assis à même le sol, des femmes accouchent à la belle étoile, des hôpitaux où il manque jusqu’aux compresses, des universités aux sempiternelles grèves, une population active qui n’est plus payée ou épuisée par des conditions de vie et de travail draconiennes et au salaire de moustique, le chômage qui sévit plus que jamais, la crise politique résultant de la forfaiture des derniers résultats de l’élection présidentielle, mettent en lumière l’incapacité de cette Can 2017 à taire le désir le plus effarouchant du peuple gabonais : se débarrasser du régime Bongo-PDG le plus promptement possible.

C’est donc une stupidité que de penser maintenir sous anesthésie un peuple avide du confort intellectuel de la liberté et des conditions de vie décentes.

Les syndicats de tout secteur en grève, les artistes de haute conscience comme Akendengué, les intellectuels comme Dikensi, Noël Bertrand Boundzanga, Patrice Mouity Moundounga ou Sylvère Mbondobari et les déguerpis d’Angondjé… auraient dû éduquer ces politiciens de fortune. Hélas, sur le sang encore frais des Gabonais massacrés sordidement pour se donner une légalité funéraire, on veut corrompre les Gabonais par des jeux au grand mépris des véritables enjeux. Dans une incompétence primitive et au mépris de toutes les règles de sécurité (nationale), le régime menace ou soudoie la jeunesse pour la drainer dans des stades qui n’inspirent qu’odeurs funestes, défaites annoncées, humiliations d’un régime aux abois. Cette Can au Gabon pourrait être la dernière symphonie du régime Bongo-PDG.

Pour le Gabon et par les Gabonais, Nous sauverons notre pays. Désormais, tous les risques sont permis !

Romeo Ndimina Moussambi
Président Conscience gabonaise de France

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