ECONOMIE

Possible augmentation des prix des produits alimentaires

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Face à l’augmentation des cours mondiaux de plusieurs produits de consommation courante, notamment la Viande, volaille, céréale, produits laitiers et huiles végétales, une probable inflation des prix de ces aliments vendus dans les marchés, est à craindre, nous apprend le site spécialisé Gabon économie.

En effet, l’analyse des informations contenues dans l’Indice FAO des prix des produits alimentaires, à fin mai 2017, et rendu public le 8 juin dernier, laisse apparaître que cet indice s’est établi en moyenne à 172,6 points, en hausse 2,2% par rapport au mois d’avril et dépasse de 10% sa valeur en mai de l’an dernière. Ainsi, les cours de tous les produits composés dans cet indice, en dehors du sucre, ont augmenté, indique la rédaction de Gabon économie.

Pour exemple, concernant la viande, on note l’Indice FAO des prix établis que les cours de ce produit est en augmentation de 1,5%, poursuivant la succession de hausses modérées observées depuis le début de cette année. Les prix des céréales quant à eux ont augmenté de 1,4% en mai, et de 2,9% par rapport à la même période l’an dernier.

Le site poursuit, concernant les huiles végétales, que son cours a connu une progression de 4,7% par rapport à avril, alors que les trois mois précédents avaient été soldés par des baisses consécutives. Cette tendance haussière reflète essentiellement la hausse des prix de l’huile de palme et de l’huile de soja. Les produits laitiers ont également augmenté, à 5,1% par rapport au mois précédent et de plus de 51% par rapport à la valeur enregistrée en mai 2016.

Ainsi, on peut noter que l’augmentation des cours mondiaux de ces produits pourraient avoir un effet négatif sur certaines économies. En particulier pour le Gabon qui, il faut le rappeler, a «importé 122,5 millions de tonnes de viandes animales pour nourrir 1,8 million de personnes, en 2015. L’augmentation des cours mondiaux des viandes ayant connu une hausse au niveau international, cela pourrait se répercuter sur les prix pratiqués au plan national. Même chose pour le riz dont la consommation nationale est comprise entre 70 000 et 90 000 tonnes chaque année, selon les estimations officielles. Et aussi pour d’autres produits de consommation de masse, comme les produits laitiers», explique Gabon économie.

Toutefois, l’administration en charge de l’Economie et du Commerce,reste optimiste, indiquant que des mesures ont été prises afin d’éviter une augmentation vertigineuse des prix de certains produits alimentaires importés.

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Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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