Si la tragédie pouvait être définie comme l’incapacité volontaire de construire une École fiable, digne et compétente, alors l’éducation au Gabon est une tragédie. Quelqu’un disait que si vous voulez tuer une nation,commencer par négativer l’éducation. Dès lors la jeunesse porteuse d’espoir ne sera plus que l’ombre du crétinisme se noyant entre moins l’infini et zéro.
Tout porte à croire à la volonté manifeste de « nullifier » la jeunesse gabonaise. Voici un bataillon de 34000 enfants qui ont eu leur entrée en classe de sixième mais que la République a tout le mal du monde à trouver des collèges pour les loger. Comment est-on arrivé à pareille tragi-comédie? On ne sera pas assez dur à la résumer à une incompétence chronique à programmer la mutation pédagogique et écolière, une incapacité notoire à anticiper les changements évolutifs, une cécité intellectuelle à prévoir le renouveau infrastructurel et une mauvaise lecture des variations statistiques des datas éducatifs.
Pire encore, avec des résultats aux examens nationaux qui atteignent par accident 50%, avec zéro nouvel établissement construit en sept ans, avec les balbutiements du Ministre de l’Éducation nationale à communiquer à temps un simple calendrier scolaire et à nommer les personnels, nous avons là la preuve que l’École gabonaise est à l’agonie. Combien seront-ils en sixième cette année ? Certainement 150 par salle quand la norme pédagogique exige 35 au maximum.
Soyez la bienvenue au purgatoire les enfants!
Cependant, face à ce spectre nauséabond et vampirique de l’échec gouvernemental, nous sommes convaincu que le miracle est encore possible si l’on procède à la construction des nouvelles écoles, l’accroissement quantitatif et qualitatif de la formation de nouveaux enseignants, la réformulation des curricula afin de les adapter au marché de l’emploi et l’application d’un « syndicalisme utile« .
En le faisant, nous épargnerons ces générations innocentes de subir la pédagogie de l’échec. Tout est possible. Faisons-le afin de ne pas faire chanter chaque année le requiem en sixième à cette jeunesse revenue tout droit de la cinquième année.
Bonne rentrée administrative 2016-2017!
Youmou Potta, citoyen gabonais.
Je n’ai rien compris de votre article, je crois que le but premier d’un média c’est d’informer dans un langage clair et accessible et non faire des jeux de mots qui au final ne permette pas de comprendre le message.
Je vous invite à revoir cet article qui ressemble plutôt à un poème dont le poète à rater ses rymes de mots.
Un tel article décrédibilise le journalisme.
Hè Gabon héee pauvre de moi même