Oyem : le procureur de la République dément l’arrestation du présumé assassin d’Eddy Ze Meza
C’est par voix d’une déclaration rendue publique sur la page officielle du site d’information La Une Woleu-Ntemoise ce lundi 4 novembre 2024 que le procureur de la République, Perine Ada Obiang a apporté des éclaircissements sur la supposée arrestation du présumé meurtrier d’Eddy Ze Meza abattu au quartier Adzabilone dans la ville d’Oyem le 30 octobre dernier. Une sortie qui vise à mettre un terme au phénomène de la désinformation et qui participe à la détérioration du climat social.
Depuis la découverte du corps sans vie du regretté Eddy Ze Meza, abattu à l’aide d’une arme blanche le 30 octobre dernier, les habitants de la ville d’Oyem dans la province du Woleu-Ntem sont depuis lors sous le choc. Une situation qui a conduit le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Oyem à agir au plus vite et ce en lançant une chasse à l’homme à la faveur d’une conférence de presse le 31 octobre dernier où elle avait dressé un portrait d’un des individus soupçonné d’avoir commis ce crime crapuleux.
Aucune arrestation en cours du présumé assassin d’Eddy Ze Meza
Seulement depuis peu, une information selon laquelle un sujet camerounais identifié comme étant le présumé meurtrier aurait été arrêté en possession de 10 millions de FCFA ne cesse de circuler sur la toile. Pourtant il n’en est rien affirme le procureur de la République. « Un message audio circule sur les réseaux sociaux et d’autres plateformes de communication véhiculé par le nommé Ngoua(…), répendant l’information selon laquelle un sujet camerounais aurait été interpellé à Bitam en possession d’une somme de 10 millions de FCFA et d’un fusil du type calibre 12, lequel serait l’auteur dudit crime » a déclaré Perine Ada Obiang au cours d’une déclaration. Tout en précisant que « le parquet d’Oyem tient à préciser qu’il s’agit d’une information fausse, dite fake news » a t-elle martelé.
Au regard de la gravité de tels agissements, le procureur de la République, Perine Ada Obiang a rappelé qu’un tel comportement est constitutif de délit de diffusion de fausses informations et d’incitation à la division et à la haine prévu et réprimé par les dispositions de l’article 93, 94 et 88 du code pénal Gabonais. Tout en rassurant les populations que l’enquête suit son cour, Perine Ada Obiang a une fois de plus exhorter toutes personnes susceptibles d’avoir des informations pouvant contribuer à l’avancement de l’enquête de contacter le numéro mis à disposition qui est le 062 31 41 69 ou de se rapprocher des commissariats et gendarmeries.