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Nouveau Code électoral : Raphaël Bandega Lendoye pour présider le comité institutionnel ?

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Quelques heures après avoir annoncé la création prochaine du Comité institutionnel devant rédiger le nouveau Code électoral gabonais, la question de sa composition nourrit d’ores et déjà des spéculations. En effet, à leur heure de la définition d’un cadre légal devant faire consensus tout en proposant une ossature nouvelle, certains acteurs politiques de premier plan pourraient faire l’unanimité pour conduire à bien ce processus de rédaction. C’est le cas de Raphaël Bandega Lendoye qui serait un signal fort dans la configuration du Gabon, car ce dernier peut se targuer d’avoir une image politique quasi immaculée.

Très attendu par les Gabonais en vue d’aboutir à des élections transparentes, apaisées prévues en 2025, le nouveau Code électoral devra corriger les vides juridiques tout en proposant une architecture garantissant au mieux la matérialisation de la vision affichée par le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema qui suggère une loi électorale démocratique. Quoi de mieux pour notre pays qu’une équipe non assimilée au CTRI et qui ne porte pas la flétrissure des affres du Parti démocratique gabonais (PDG). 

Quel bureau du Comité institutionnel ?

Si tous les gabonais se revendiquent aujourd’hui d’une virginité politique vis-à-vis du système Bongo-PDG, il reste que la composition du Comité institutionnel qui sera bientôt créé sur proposition du Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema se doit de tenir compte des reproches fait tant à la Constituante qu’au bureau du Dialogue national inclusif (DNI). Et ce, d’autant plus qu’il s’agit de définir le texte devant régir l’organisation des prochaines élections. Avec le ministre de l’Intérieur, nommé par le Chef de l’État, la crédibilité dudit comité passe par le choix des visages inspirants et significatifs.

Qu’est-ce à dire ? Que le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) traduirait en actes sa volonté d’inclure les gabonais compétents mis longtemps sur la touche pour avoir défendu bec et ongle leur pays contre la gabegie, l’autoritarisme et le népotisme ambiants sous l’ancien régime. En tenant compte de la dynamique nouvelle saluée par le Chef de l’État lors de son discours à la nation du 4 décembre 2024. Tête de gondole de ce bureau, Raphaël Bandega Lendoye. 

Enseignant de droit à l’Université Omar Bongo, il est réputé intransigeant vis-à-vis de l’arbitraire et fervent défenseur de la justice. Il est par ailleurs connu pour avoir tenu tête à la forfaiture d’Ali Bongo Ondimba après l’élection présidentielle 2009 considérée par des observateurs internationaux comme « entachée d’irrégularités ». Pour aller au bout de sa logique, il acceptera au péril de sa vie, le poste de Premier ministre du gouvernement alternatif dévoilé par André Mba Obame lors de sa prestation de serment en 2009.

Pour accompagner Raphaël Bandega Lendoye le CTRI pourrait faire le choix d’un large éventail d’acteurs dont le sens du patriotisme et la probité morale sont unanimement reconnus. D’ailleurs des personnalités politiques telles que Jean Rémy Yama, président de Dynamique unitaire et fervent défenseur du non au référendum, Étienne Massard Kabinda, Camélia Ntoutoume, Christiane Bitougat, Nicole Assélé, Aurélien Ntoutoume Mebiame ou encore Jean Valentin Leyama pourraient être des bons candidats pour assurer un regard novateur sur le prochain Code électoral. 

A ces personnalités éminemment politiques, le président de la Transition le Général Brice Oligui Nguema pourrait adjoindre non seulement d’éminents juristes et universitaires à l’instar du Pr. Marcelle Ibinga épouse Itsitsa, de Romuald Assogo Obiang, de Fred Aurèle Zehou Moussok, de Germain Nguema Ella ancien président du Syndicat national des magistrats, du docteur en Droit Alfred Nguia Banda, de l’avocat Me Istovant Nkoghe, d’Arthur Benga Ndjeme, de Flavien Enongoué mais aussi d’autres acteurs de la société civile tels que le journaliste Guy Pierre Biteghe, l’écrivain Jeanis Otsiemi ou le cinéaste Marcel Sandja. 

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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