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Noël Kpatchavi assigne Bilie-By-Nze devant la justice pour tentative d’homicide, menaces de mort et adultère

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Le scandale qui implique le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Alain-Claude Bilie-By-Nze est loin d’avoir trouvé son épilogue. L’affaire d’adultère et d’infidélité vient de prendre une tournure judiciaire avec le dépôt par Noël Hiverto Kpatchavi d’une plainte auprès du Tribunal de grande instance (TGI) de Paris et de la Cour d’Appel de Cotonou, nous rapporte notre confrère de La Loupe dans sa livraison N°385 du Vendredi 23 Décembre 2016.

Ce scandale politico-sexuel qui a défrayé la chronique il y a quelques semaines vient de prendre un autre tournant. En effet, « une plainte sous forme de lettre recommandée avec accusé de réception a été envoyée au cabinet des Doyens des juges d’instructions du Tribunal de Grande Instance de Paris sis au 4 Boulevard du palais, 75001, Paris. Et le 21 décembre, le cabinet du Procureur Général près la Cour d’Appel de Cotonou recevait aussi une plainte avec constitution de partie civile », signale l’hebdomadaire la Loupe.

Noël Hiverto Kpatchavi indique dans sa plainte entre autres motifs une « tentative d’homicide volontaire avec séquestration arbitraire, fait prévus par les articles 2, 184, 185, 186, 295 du Code pénal Bouvenet et réprimé par les articles 6 et suivants, 12 et suivants et 56 et suivants, 304, 343 et suivants du même code Bouvenet ; menaces de mort, faits prévus et réprimés par les articles 305 du code susmentionnés ; adultère ; violation de domicile, abus d’autorité et séquestration ».

Par ailleurs pour soutenir ses prétentions, il relate brièvement le déroulement des faits indiquant « j’ai demandé au ministre ce qu’il cherchait, à moitié découvert, chez moi avec mon épouse. Aussitôt, une violente altercation s’est déclenchée entre nous deux. Ensuite il appela au secours son garde du corps. Ce dernier entra, me séquestra et me menace de son arme devant mes enfants d’à peine 5 ans. Il a fini par tenter de tirer sur moi, mais heureusement son arme n’a pas fonctionné. J’ai dû fuir mon domicile, pourchassé par le garde du corps armé ».

Il est à souligner que le plaignant a orienté son choix sur ces juridictions du fait de sa double nationalité franco-béninoise, et que le principe du privilège de juridiction étant, il peut très bien saisir les tribunaux au Bénin ou en France.

Un nouveau rebondissement, cette fois-ci judiciaire qui devrait donner du grain à moudre au ministre de la communication, Alain-Claude Bilie-By-Nze, qui il faut le rappeler avait nié totalement les faits. Une chose qui laisse craindre la délivrance d’un mandat d’arrêt international si ce dernier ne daigne pas coopérer avec la justice, les accusations portées à son encontre étant suffisamment graves.

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Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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