Mouila : un présumé violeur, arrêté en possession d’images pédopornographiques de ses victimes
Marc Hervé Boussoungou, surnommé « Coach », a récemment été interpellé par les gendarmes de Mouila, dans la province de la Ngounié, pour des faits de viol qu’il aurait commis à Lebamba. Le comble dans cette affaire d’une gravité innommable, le présumé délinquant sexuel avait en sa possession une carte mémoire lui appartenant contenant des images pédopornographique de ses victimes mineurs.
Marc Hervé Boussoungou, un gabonais âgé d’une cinquantaine d’années, a été écroué à la prison centrale de Mouila. Selon le récit du quotidien L’Union, l’affaire a commencé au début du mois de novembre 2024, lorsque l’un de ses voisins, un jeune de Bongolo en qui il avait confiance, a été chargé de passer un coup de balai dans sa chambre alors que « Coach » était en déplacement à Libreville.
Des victimes âgées de 8 à 16 ans
Lors de son nettoyage, le jeune homme aurait découvert une carte mémoire et l’aurait confiée à sa petite amie sans y prêter attention. Ce n’est que plus tard, dans la nuit, que la jeune femme aurait consulté le périphérique de stockage. C’est avec stupeur qu’elle va y découvrirdes vidéos et des photos choquantes. Ces images montraient des filles de moins de 18 ans, dont une proche, âgée de seulement 11 ans, en train d’être agressée par Marc Hervé Boussoungou.
Furieuse et profondément choquée par la découverte, la jeune femme aurait informé son compagnon, qui a immédiatement partagé l’information avec sa mère. Cette dernière a pris la décision de saisir la brigade de gendarmerie de Lebamba. Après un mois d’enquête et une recherche active, les forces de l’ordre ont réussi à localiser et à interpeller Marc Hervé Boussoungou à Mouila. Il a immédiatement été remis aux autorités de Lebamba, où une enquête préliminaire a été ouverte. Après son audition, le magistrat instructeur l’a placé en détention à la prison centrale de Mouila, dans l’attente de la suite de la procédure judiciaire.
Cette affaire suscite une profonde indignation dans la communauté de Bongolo, d’autant plus que les victimes sont des mineurs. Elle soulève également des questions sur la sécurité des enfants et rappelle aux parents la nécessité d’une vigilance accrue.