Suite à la grève générale illimitée, lancée par l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP), le mercredi 22 février et qui a donné lieu à l’intervention musclé d’une escouade des forces de sécurité et de défense. Le ministère de l’Intérieur, par le canal d’un communiqué parvenu à notre rédaction, a tenu à démentir les allégations sur les violences faites aux grévistes de l’entreprise Maurel & Prom.
Ainsi, selon le communiqué du ministère, l’intervention des forces de l’ordre procédait de la nécessité de «préserver la sécurité des installations », arrivés sur les lieux les agents constateront «que la salle de contrôle de production était à l’arrêt et aux mains des grévistes, lesquels en empêchaient l’accès au personnel régulièrement affecté à cette tâche».
Par ailleurs, le gouvernement indique qu’afin de «préserver les équipements et de garantir la continuité de la production, les Forces de défense et de sécurité se sont résolues à évacuer les grévistes du fait qu’ils campaient sur leurs positions». Il a par la suite démenti les allégations sur les septs blessés déclarés.
Un démenti qui peut être battu en brèche puisque des vidéos et autres photographies qui circulent sur les réseaux sociaux démontrent le mauvais traitement infligé aux employés grévistes. En outre, le gouvernement assure que «la continuité de la production pétrolière sur le site d’Onal» est effectué par «le personnel non gréviste composé majoritairement d’expatriés» Une position qui démontrre ainsi qu’il est peu probable que le gouvernement veuille trouver une solution pérenne pour sortir de cette crise.