Dans un communiqué paru dans le quotidien l’Union, numéro 12233 du vendredi 30 septembre 2016, Gabon Télécom, opérateur de téléphone a cru bon d’informer sa clientèle de la suspension des fournitures de ses services de téléphone fixe, Internet et mobile à compter de ce lundi 03 octobre pour les comptes qui présenteront des impayés dans ses livres pour les factures échues au 20 septembre 2016 alors même qu’elle n’a toujours pas communiqué sur les coupures intempestives subis par ses abonnées au cours du même mois.
Au regard de ce qui précède, il conviendrait de rappeler que le 31 août 2016 au soir, après des heurts et mouvements d’une rare violence, le gouvernement avait unilatéralement décidé de suspendre la connexion internet et la messagerie classique (sms) privant ainsi les gabonais de communiquer à moindre coût.
Le 5 septembre, le gouvernement change la donne et rétablit uniquement la connexion internet aux horaires de travail soit entre 6 heures et 18 heures pour permettre aux employés d’effectuer leurs tâches convenablement. Cette mesure a duré pratiquement un mois et durant ce mois seuls les abonnés qui avaient un système installé (VPN) sur leurs appareils pouvaient se connecter librement. Les autres malgré la connexion limitée, l’accès aux réseaux sociaux et certains sites d’actualité était impossible.
Aujourd’hui, la société Gabon Télécom demande à être payée alors que les clients n’ont quasiment pas consommé ses services.
Laure Olga Gondjout, Médiateur de la République qui dans une communication sur son compte Facebook, faisait état de ce que Gabon Télécom « sans communication préalable ni excuses/explications consécutives à l’endroit de ses abonnés, a décidé unilatéralement de suspendre puis réduire l’offre de services depuis le 1er septembre 2016 », ajoutant par la suite qu’ « en dehors du lourd préjudice subi par les usagers qu’il faudra nécessairement évaluer puis réparer, il est INDÉCENT de recevoir de manière intempestive des annonces de promotion de double ou triple crédit par SMS alors que les mêmes usagers à qui sont adressés ces promotions, ne peuvent plus faire usage du service SMS » avant d’indexer « les autres opérateurs » qui selon elle « devront déduire impérativement de la facturation de septembre 2016, la durée de la suspension/réduction unilatérales de vos services. C’est une question de justice ». Une sortie qui a le mérite de redorer cette institution mais qui ne doit rester une simple expression sur un mur virtuel. Le Médiateur de la République pourrait, par exemple aider les personnes lésés à entreprendre des procédures contentieux devant les juridictions commerciales compétentes.
Même si, au Gabon l’adage qui dit « le client est roi » ne sied toujours pas du plus petit commerçant à la plus grosse boîte, les carences sont présentes et n’ont pas l’air de vouloir disparaître.
coupezzzzzzzzzzzz!!!!!!!!! ON S’EN FOU. GABON TELECOM a des vrais soucis.
Y a des choses qu’on ne voit qu’au Gabon.
Franchement! Ils se prennent même pour qui?!!! Donc,vous coupez Internet quand vous voulez et nous comme des idiots devons continuer à payer des factures à hauteur de 40.000fcfa comme si de rien n’était?!!!! Mais, vous etes arrivés,hein!!!! Coupez, on s’en fout!!!!