Défendus par Maître Jean Rémy Bantsantsa, Chambrier Omanda et Gomez Tchango, tous avocats au barreau du Gabon, les quatre membres de la Jour arrêtés depuis le 18 janvier 2017 qui ont été présentés ce mercredi 25 janvier 2017 devant le juge d’instruction du 8ème cabinet près le Tribunal judiciaire de première instance de Libreville ont pu obtenir la liberté provisoire.
Après l’euphorie des membres de leurs familles respectives, Me Jean Rémy Bantsantsa est revenu sur la procédure judiciaire : « ils ont été présentés devant le procureur qui a ouvert une information c’est-à-dire qui a renvoyé une instruction et le juge d’instruction les a inculpé pour troubles à l’ordre public et attroupement non armé » Plus loin, il a ajouté que « c’est une procédure d’instruction préliminaire et nous avons plaidé pour la liberté provisoire sur le fait que ces jeunes ne représentaient aucun danger, qu’ils ont des adresses connues et sont installés à Libreville. Il n’y a donc aucune raison pour qu’ils aillent en prison pour des faits qui ne sont pas si graves.»
Méprisée pour ses tendances parfois politiques, la justice gabonaise est pointée du doigt à chaque fois que le besoin se fait sentir, ainsi l’avocat a rappelé que « le juge d’instruction a pris ses responsabilités et a décidé de les laisser en liberté provisoire » en concluant par la suite que « l’instruction va se poursuivre et nous (les avocats NDLR) allons essayer de démontrer au bout de cette procédure qu’il n’y a aucune infraction pour obtenir un non-lieu».