FAITS DIVERS

Lycée d’Oloumi : Un élève de 5ème tente de poignarder son condisciple par vengeance

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Vendredi dernier, nous vous avions fait état de ce qu’un élève de 5e avait été exclu définitivement du lycée Paul Emane Eyeghe d’Oloumi dans le 5e arrondissement de la commune de Libreville, mais sans révéler toutes les informations concernant cette affaire. Ce lundi 20 février 2017, nous y sommes retournés et avons pu rencontrer Georges Elie Mondjo Mabadi, proviseur dudit établissement ainsi que des élèves de la classe concernée.


Ce lundi, nous sommes retournés au lycée d’Oloumi pour en savoir plus sur cette tentative de meurtre. Nous avons pu nous entretenir avec Georges Elie Mondjo Mabadi, proviseur de dudit lycée, qui nous a confié : «On assiste à la recrudescence de la violence en milieu scolaire. On est tous en insécurité. Il serait bien que l’État pense à la mise en place d’une police scolaire ne fût-ce que comme mesure dissuasive». En outre, il a ajouté que « Concernant l’affaire qui vous emmène, nous avons exclu définitivement l’agresseur et demander aux parents de la victime de porter plainte car c’est très grave». Enfin, il a conclu en disant : « Ici au lycée Paul Emane Eyeghe, nous sommes débordés. Il y a peu de surveillants pour un nombre élevé d’élèves. Ce serait une bonne chose qu’on sépare le premier et le second cycle parce que nous avons vraiment du mal à gérer cette situation ».

Après avoir discuté avec le proviseur, nous avons tenu à avoir la version des premiers concernés c’est-à-dire, des élèves de la classe où les faits se sont déroulés. On peut même encore voir du sang sur le mur au fond de la classe. Une élève nous raconte: « Ils ne s’entendaient pas. L’année dernière, l’agresseur voulait me faire du mal et la victime s’était interposée. En plus d’être dans la même classe, nous sommes voisins au quartier. Quand il s’est interposé, l’autre s’est énervé et lui avait dit qu’il devait se venger un jour. Donc, ce jour-là, pendant le cours de maths, il profité d’une blague que la victime lui a faite pour en venir aux mains. Mais, comme il a été maîtrisé, il a sorti un couteau de son sac, qu’il l’a enfoncé au bras de notre condisciple. Actuellement, l’agresseur est enfermé. Hier même, ces parents étaient chez la victime».

L’idéal serait que ce jeune réponde de ses actes et aille réfléchir en prison car ce qu’il fait ne peut pas rester impuni. C’est ce qui arrive quand les jeunes ont des voyous pour modèles. Visiblement, l’éducation de la rue est entrain de prendre le dessus et c’est inadmissible. La jeunesse, c’est l’avenir du pays et celui-ci s’annonce sombre si rien n’est fait pour rectifier le tir.

Une fois encore, le gouvernement est interpellé et a l’obligation de trouver des solutions idoines afin que ce genre de situation soient évitées. Il faudrait notamment penser à construire plusieurs autres établissements scolaires pour réduire les effectifs pléthoriques pour que les responsables administratifs puissent mieux canaliser les élèves.

Enfin, les parents doivent mieux éduquer, mieux encadrer et mieux surveiller leurs enfants pour qu’ils ne tombent pas dans le banditisme car c’est leur responsabilité. L’éducation familiale, c’est la base et lorsqu’elle a été faussée, on ne peut que s’attendre au pire.

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Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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