En effet, dans cette correspondance daté du 26 septembre, l’ONEP rappelle que conformément aux dispositions légales en matière de sécurité au travail, elle avait exigé aux employeurs des mesures préventives de protection des travailleurs compte tenu du climat politique, et que ces recommandations avaient été transmises à l’UPEGA pour une mise en œuvre avant la proclamation des résultats de l’élection présidentielle qui était prévu le 23 septembre au plus tard.
Toutefois, elle s’étonne que : « plusieurs travailleurs de Maurel & Prom Gabon, sorti du site d’ONAL, le 23 septembre 2016, sont menacés de sanction par leur employeur qui se fonderait sur une injonction du Ministre du travail. »
Une situation qui suscite l’ire de l’ONEP « le Bureau National n’hésitera pas à déposer un préavis de grève générale illimitée dans le secteur pétrolier et activités connexes si et seulement si une sanction de quelle que nature que ce soit venait à être prise par un employeur contre un seul salarié. » précise t-elle. Et de renchérir à l’endroit des travailleurs « Et si la sanction n’est pas annulée, un mot d’ordre de grève suivra et il vous reviendra de l’exécuter sans bavure. »
Enfin, la structure syndicale qui réunis presque la totalité des travailleurs du secteurs pétrolier appelle ses adhérents à rester mobilisés « si nous ne faisons rien, nous nous condamnons nous mêmes et nous condamnons à jamais l’organisation toute entière. » conclut-elle.
C’est de l’intimidation para rapport au 6 octobre.Le peuple doit rester ferme face à l’imposture et la forfaiture.
Bravo ONEP!Il y a t il des hommes et des femmes au Gabon qui préfèrent toute une vie de colocation avec les rats à un jour de salaire coupé abusivement?