L’ONEP dénonce les menaces et tentatives de déstabilisation dont elle fait l’objet
C’est à la faveur d’un point de presse animé le dimanche 21 mai dernier, que l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP), est une nouvelle fois montée au créneau, pour dénoncer les pressions dont elle est victime depuis plusieurs années. Ces pressions auraient pour but de mettre à mal les actions de défense des travailleurs du secteur pétrolier et activités connexes lancées par la structure syndicale.
En effet, les syndicalistes ont attiré l’attention de la communauté nationale et internationale sur «les menaces et tentatives de déstabilisation tout azimut et de tout bord» dont ils font l’objet, ces manoeuvres auraient pour but non seulement d’entraver la liberté syndicale, mais aussi de liquider «l’ONEP à une période charnière de notre existence hautement difficile, où les travailleurs du secteur pétrolier vivent des moments de pression continue du fait de la crise, qui menace leurs emplois, et leur sérénité professionnelle et familiale».
Revenant sur la grave crise qui avait secoué l’entreprise pétrolière Maurel & Prom qui projettait de licencier onze (11) employés du site Onal, l’ONEP rappelle qu’elle était montée au créneau en déclenchant une grève au sein de cette entreprise. Une situation qui avait d’ailleurs conduit à une violente répression «par les forces de sécurité sur le site ONAL, sous la responsabilité de leur directeur général».
Par ailleurs, l’Organisation nationale des employés du pétrole révèle que des informations font état «qu’une procédure judiciaire (citation directe), aurait été initiée par le directeur de Maurel & Prom, monsieur Christophe Blanc, contre monsieur Sylvain Mayabi Binet, secrétaire général adjoint de l’ONEP». Une procédure qui selon l’organisation syndicale confirmerait «la volonté manifeste de liquider l’ONEP».
Au vue donc de tout ce qui précède et dans sa volonté de privilégier le dialogue social, elle exhorte non seulement le gouvernement à «oeuvrer dans la dissuasion des employeurs véreux du secteur pour favoriser l’instauration d’une paix sociale véritable», mais aussi le patronat représenté par «l’Union pétrolière gabonaise (UPEGA), à dissuader certains de ses affiliés, dont le comportement frise le cynisme».