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Libreville / Voiries urbaines : Un lac formé sur la voie publique à Ozangué

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Les habitants du quartier Ozangué, dans le 5e arrondissement de la commune de Libreville, sont confrontés au mauvais état de la route. Pendant la période préélectorale, des travaux routiers ont été effectués un peu partout dans la capitale. Seulement, cette partie de la ville a été oubliée.

Nous sommes au niveau de la pompe publique, non loin de la mairie, du commissariat dudit arrondissement, et du cabaret des artistes. Chaque année, c’est le même spectacle désagréable auquel sont confrontés les riverains. L’arrivée de la saison des pluies donne des sueurs froides aux populations.  « Lorsqu’il a plu, les caniveaux sont bouchés, certaines habitations sont inondés, la route est impraticable. » nous a confié un riverain.

Avec les fortes pluies, un lac se forme systématiquement sur la voie publique, rendant difficile la circulation des usagers de la route. Les populations sont donc souvent obligées de faire de longs détours pour pouvoir vaquer à leurs différentes occupations. Abandonnés à eux même, malgré tous les risques que cela peut comporter,  « des jeunes du quartier ont l’habitude de vider cette eau stagnante et de placer des cailloux sur la chaussée pour faciliter le trafic. Lorsque la voie est complètement inondée, ils le font aussi sur le trottoir dans le but d’aider les piétons à traverser. Tout cela, avec une contrepartie financière à la clé.» nous a expliqué Axel Yeno.

Il y a quelques années, l’État avait effectué des travaux sur cette voie. Une buse avait été placée afin de faciliter la circulation des eaux usées. Malheureusement, la route n’a fait que se dégrader au fil du temps au grand désarroi des populations, impuissantes. « Nous déplorons la qualité des travaux qui n’était pas d’une bonne facture. Plus personne ne passe par ici, à l’exception des 4×4. Alors qu’on accede plus facillement à la voie express par cette bretelle. On est obligé de faire le tour par IAI » déplore un habitant du quartier.

En plus de cela, il faudrait ajouter l’incivisme de certaines personnes, qui jettent leurs déchets dans les caniveaux, faisant ainsi en sorte qu’ils soient constamment bouchés. Une prise de conscience individuelle et collective est impérative. L’État gagnerait à insister avec des campagnes de sensibilisation allant dans ce sens voire même, à mettre en place une taxe pour sanctionner tous les réfractaires.

Il serait grand temps que les autorités compétentes se saisissent de ce dossier afin que ce problème soit un lointain souvenir pour les populations de ce quartier et redonner une meilleure image de cette partie de la capitale.

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Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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