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Les élèves du Lycée technique disent «Non à une école à deux vitesses.»

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La semaine commence mal au lycée technique. Les enseignants et les élèves dudit établissement ont sorti des banderoles ce lundi 20 février 2017 pour manifester leur mécontentement. Les premiers réclament le paiement de leur PIP, leurs vacations et la PIFE pour reprendre le chemin des classes. Quant aux élèves, ils se solidarisent de la grève des enseignants et demandent au gouvernement donner suite à celles-ci afin que les cours reprennent. En outre, ils demandent aussi de meilleures conditions d’apprentissage.

Par cela, ils ont entamé une marche pacifique. Mais, celle-ci n’est pas arrivée à son terme, car les élèves et leurs enseignants ont été victime d’une féroce répression des forces de sécurité et de défense.

Nous avons pu discuter à ce sujet avec un élève de ce lycée qui nous a confié : «On voulait marcher. Ils nous sont tombés dessus à Awoungou. En ce moment, ils sont en train de nous bombarder. Ils nous tirent dessus avec des bombes lacrymogènes et des balles à blanc. Il s’agit de la police judiciaire, de la police diplomatique et de la gendarmerie !»

«Aucun élève du lycée technique n’a le droit de passer», a-t-il ajouté pour nous faire savoir que les élèves ont des difficultés à rentrer chez eux.

Il semble que le gouvernement ait décidé de ne pas prendre en compte les préoccupations des enseignants à l’origine des grèves à répétition dans ce secteur. Au lieu d’ouvrir le dialogue avec les grévistes, les autorités optent pour le tout répressif. On est vraiment loin, mais alors très loin du compte.

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Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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