En prélude aux prochaines élections législatives qui devraient se tenir cette année, les différents états majors se préparent à y prendre part. Du côté de Démocratie nouvelle, les choses semblent quelques peu compliquées pour l’actuel ministre de l’Eau et de l’Energie, Patrick Eyogo qui se trouve entre le marteau et l’enclume du fait qu’il soit frappé d’inéligibilité et que son parti ait investi un autre candidat.
Dans un entretien accordé à nos confrères de Nku’u Le Messager le membre de DN revient longuement sur sa probable candidature dans la ville de Bitam. Pour ce dernier il est clair qu’il sera candidat à cette élection malgré le fait que son inéligibilité ne soit pas encore levée.
«Dans la décision de la Cour constitutionnelle, il est stipulé, noir sur blanc, que je peux pas être éligible jusqu’à la prochaine élection générale. Entre la prochaine élection législative, qui va se tenir dans quelques mois et mon inéligibilité, il y a eu entre temps une élection générale, celle de la présidentielle d’août 2016. Donc, mon inéligibilité est un faux débat. Je serai bien candidat», a-t-il relevé.
Une assurance qui peut toutefois être nuancée au vue des termes exacts utilisés dans la décision de la Haute cour. Dans celle-ci il est énoncé dans l’article 2 que «Messieurs Jean Michel Edou, Eusebe Nguema Edzo et Patrick Eyogo Edzang sont frappés d’une éligibilité de cinq (5) ans à compter de la prochaine élection politique». Ce qui suppose donc que le membre du gouvernement ne peut être désormais candidat qu’en 2021 si on décompte à partir d’août 2016.
Autre équation insoluble pour Patrick Eyogo, selon Le Mbandja, la tension qui règne au sein de sa formation politique notamment avec l’annonce d’un autre candidat de DN dans la commune de Bitam en la personne de Macaire Edzang Ondo que l’on dit être un proche du président René Ndemezo’o Obiang.
Autant d’éléments qui devraient compliquer les choses pour l’actuel ministre d’Ali Bongo, ajoutés à cela les candidatures des partis politiques membres de la Coalition pour la nouvelle République autour de Jean Ping qui pourraient bénéficier du capital sympathie né lors de l’élection présidentielle.