A la faveur d’une déclaration de presse tenue à son siège, sis au quartier Louis dans la 1er arrondissement de la Commune de Libreville, le Parti démocratique gabonais, parti au pouvoir, a tenu à réagir à la crise qui secoue le secteur de l’éducation. Il a entre autre, appelé le gouvernement de la République à dialoguer avec les enseignants pour que des solutions idoines soient trouvées.
Depuis le début de cette année scolaire, une grève du corps enseignant empêche la bonne tenue des cours dans la plupart des établissements scolaires gabonais. Face à cette situation, le PDG a réagi par la voix de son porte-parole, Léandre Anoue Kiki. En effet, pour ce dernier, les autorités doivent « maintenir absolument les fils du dialogue avec les partenaires sociaux, les enseignants en occurrence, tout en recherchant des solutions durables aux problèmes récurrents».
Par ailleurs, le porte-parole du PDG a fustigé le comportement des enseignants, qui ont décidé de durcir le ton suite aux menaces du ministre de l’Education national, Florentin Moussavou : « leur intransigeance, voire leur radicalisation ne servent pas la cause de la jeunesse, ni des parents qui sont dans le désarroi » a-t-il déploré.
À l’heure où le ton est entrain de se durcir entre les différents protagonistes dans la crise au sein de l’éducation, le parti de masse, par cette sortie médiatique, voudrait essayer de calmer les tensions afin que les choses rentrent dans l’ordre. Dans un contexte de dialogue national inclusif tant souhaité par Ali Bongo, il serait judicieux que le pouvoir et les enseignants grévistes parviennent à s’entendre pour sauver cette année académique fortement perturbée par 5 mois de grève.