Le Mouvement des jeunes Upégistes solidaire de Wivine Ovandong
Suite au malencontreux lapsus fait par la journaliste, Wivine Ovandong au cours d’une édition du journal de Gabon Télévision, la direction de cette chaîne publique avait réagi par un communiqué lu par son directeur général, Mathieu Koumba pour la suspendre. Une suspension inexplicable selon le Mouvement des jeunes Upégiste (MJU) qui a tenu à lui apporter son soutien.
Ainsi, dans un communiqué de presse signé de la présidente du MJU, Elza-Ritchuelle Boukandou, en date du vendredi 9 juin, les «jeunes Upégistes s’étonnent de l’excitation du patron de ce média à faire de ce lapsus une affaire d’Etat au point de parler de faute professionnelle».
Rappelant d’ailleurs à la direction générale que la faute professionnelle dont elle fait mention dans son communiqué laconique s’entendait «comme un manquement à une règle, aux devoirs qui découlent d’une activité professionnelle», ce qui n’est pas le cas du lapsus fait par la journaliste, qui ne constitue qu’une simple erreur.
Le mouvement des jeunes de l’Union du peuple gabonais fustige l’attitude des responsables de Gabon Télévision, qu’ils jugent comme étant une marque «du militantisme servile de ce média et sa dépendance sans failles au pouvoir (…) au mépris du public qu’il est censé informer».
En outre, il «s’indigne de ce que ce communiqué d’un ton grave soit lu par un habitué des lapsus dont l’incompétence et l’asservissement lui ont valu d’être nommé directeur général de Gabon Télévision alors que de fraîche mémoire le peuple gabonais se souvient qu’en parlant de la formule chimique H20, il prononçait avec le sérieux propre aux valets « H vingt » sans que cela n’émeuve qui que ce soit et bien entendu le public ne méritait aucune excuse».
Les jeunes Upégistes ont donc tenu à marquer leur opposition totale à une quelconque mesure contre cette journaliste. Ils manifestent «leur soutien sans réserve à Madame Wivine Ovandong et regrette qu’une fois de plus la direction de Gabon Télévision se soit privée de l’occasion de relever les conditions misérables dans lesquels sont plongés les médias publics et singulièrement Gabon Télévision».