Représentant environ 5% du Produit intérieur brut (PIB) du Gabon malgré des chiffres à la hausse, la filière bois peine pour le moment à tirer son épingle du jeu. Ainsi, conscient de la marge et de ce que pourrait rapporter cette filière à l’économie gabonaise, Jacques Denis Tsanga ministre des Eaux et Forêts, chargé de l’Environnement et du Développement durable, a indiqué que le gouvernement souhaitait faire passer la part de ce secteur à 15% du PIB dans un avenir proche.
Après un résultat satisfaisant sanctionné par une augmentation de 10,1% de la production en bois ouvré pour atteindre 843 891 m3, la filière bois a connu une année 2017 globalement positive. Ces performances, principalement liées à un approvisionnement rationnel en grumes, au renforcement du tissu industriel du pays avec en point d’orgue le développement de la ZERP de Nkok, et à la mise en service de nouvelles usines, ont permis au secteur de se développer au cours de l’année écoulée.
Sur le plan commercial, ce sont les ventes locales et les exportations qui ont le plus progressé avec respectivement des hausses de 27,3% et 6%, pour afficher 62 456 m3 et 680 288 m3, notamment en raison de la hausse de la demande locale et internationale. Deuxième secteur économique du pays et un des principaux employeurs, la filière bois ne représente pourtant que 5% du PIB.
Jacques Denis Tsanga, ministre des Eaux et Forêts, chargé de l’Environnement et du Développement durable, a affirmé que le gouvernement voulait «porter la part de ce secteur à 15% du PIB», avant d’ajouter que l’industrie du bois «est passée de la première transformation à la deuxième transformation (…) et envisage sereinement la troisième transformation».