Le Gabon sollicité pour le renouvellement de sa contribution au Fonds mondial

Classé parmi les pays à risques non négligeables d’infection du paludisme, le Gabon ne cesse de fournir des efforts pour endiguer les trois pandémies majeures que sont le paludisme, le sida et la tuberculose. C’est dans cette optique que les organisations de la Société Civile Gabonaises membres du réseau des défenseurs du Fonds Mondial (GFAN – Africa) et du Réseau mondial des organisations de la société civile pour l’élimination du Paludisme (CS4ME) ont récemment plaidé pour que notre pays tienne ses engagements au Fonds Mondial de lutte contre le paludisme.
C’est par le biais d’un communiqué parvenu à la rédaction de Gabon Media Time que les organisations de la Société Civile Gabonaises membres du réseau des défenseurs du Fonds Mondial (GFAN – Africa) ont tenu une fois de plus à interpeller les plus hautes autorités en tête desquelles le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba sur la problématique de la lutte contre le paludisme qui demeure la première cause de morbidité au Gabon.
Tout en rappelant l’importance du Fonds Mondial de lutte contre ces trois maladies, la société civile a relevé qu’il est le seul à avoir fourni au Gabon l’appui financier nécessaire ayant permis une situation moins catastrophique. Ce mécanisme de financement, premier financeur des programmes mondiaux de traitement et de prévention, se trouve dans l’impérative nécessité de renouveler les ressources. Il revient donc aux Etats de mettre la main à la poche afin de permettre sa pérennisation.
D’ou l’appel lancé aux autorités gabonaise afin que le pays respecte ses engagements pour permettre son plein réapprovisionnement, crucial pour sauver 16 millions de vies supplémentaires et mettre le monde sur la voie de l’élimination de ces trois maladies évitables.« Nous appelons donc solennellement au Président de la République Ali Bongo Ondimba à apporter le concours financier du Gabon à cette cause dans l’élan de son leadership en matière de mobilisation des ressources dans le domaine de l’environnement », ont-ils indiqué.
Dans le même ordre d’idées, les organisations de la société civile ont sollicité l’intervention du chef de l’Etat pour permettre une participation du Gabon à la conférence ad hoc qui se tiendra le 10 octobre à Lyon à l’initiative du Président français Emmanuel Macron.