POLITIQUE

Le Front des combattants pour la liberté économique sur les fonts baptismaux

Ecouter cet article

Annoncé il y a une semaine par son initiateur, Gérard Ella Nguema, le Front des combattants pour la liberté économique a été officiellement présenté le samedi 19 novembre dernier, à la faveur d’une rencontre avec les hommes et femmes des médias. L’ancien candidat à l’élection présidentielle a également profité de cette occasion pour évoquer la question du dialogue national.

Réunis devant plusieurs organes de presse nationale, et de centaines de ses partisans, Gérard Ella Nguema a lancé officiellement le Front des combattants pour la liberté économique, qui se veut novateur dans le paysage politique marqué par une bipolarisation du débat politique. Ainsi, il se propose de « fédérer et de rassembler l’écrasante et silencieuse majorité des abstentionnistes à l’élection présidentielle du 27 août dernier et de la prendre en compte ». « L’idéal poursuivi est de proposer une alternance des acteurs politique qui peine à être renouvelés » a-t-il expliqué en substance.

Cette nouvelle posture politique s’explique par la nécessité d’offrir au pays une voix discordante de celle qu’on entend le plus souvent, « cette majorité silencieuse est très importante, ce sont pour (lui), des gabonais dont nous avons l’obligation d’écouter et de donner la parole », a-t-il souligné avant de faire le constat sur la « vacuité » du système politique actuel, « ce système bipolaire je le refuse » a-t-il martelé.

Par ailleurs, il a suggéré que cette 3ème voix, celle du Front des combattants pour la liberté économique appelle « à une évolution démocratique profonde, à sortir du Bongoiste, car, remarquez-les bien, les mêmes visages, les mêmes hommes et les mêmes idées, ils ne présentent rien de neuf que des machinations à l’ancienne, à la Bongoiste. » affirme t-il.

En outre,  abordant la question du dialogue, le candidat malheureux à la présidentielle d’août 2016 a convenu que « si le dialogue peut servir à rectifier les erreurs qui sont contenues dans notre code électoral, parce que c’est d’abord le problème politique qui nous emmène au dialogue », alors il est disposé à y participer, mais sous certaines conditions, « j’irai tout en posant une question préjudicielle à l’entrée » a-t-il affirmé. Et de préciser que « à l’entame des travaux, on doit pouvoir me dire quel sera la forme des décisions prise durant ce dialogue », « et nous devons à l’entame prendre un texte qui garantit que les décisions que nous allons engager pendant ce dialogue, les décisions consensuelle que nous allons avoir aurons force de loi et obligatoires à tous particulièrement aux gouvernants », puis d’ajouter que « c’est à cette unique condition que je participerai à ce dialogue ».

Afficher plus

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page