
La Table Ronde sur les financements des projets intégrateurs en zone CEMAC qui s’est tenue du 16 au 17 novembre à Paris, a été l’occasion pour les pays de la région, de marquer leur volonté commune de combler leur retard face aux différentes zones économiques africaines. Ainsi, avec des projets allant de la construction d’infrastructures routières, portuaires à celles d’universités, la zone CEMAC entend renforcer son Programme de réforme économique et financière.
Organisée en format hybride (présentiel et virtuel), la Table ronde sur le financement de projets intégrateurs qui s’est déroulée à Paris a notamment permis de mettre en avant 11 projets prioritaires, visant principalement à renforcer le Programme de réforme économique et financière de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).
Axé sur la Facilitation du transport et des échanges avec des projets tels que la construction d’un pont sur le fleuve Ntem, la construction de la voie express Lolabé-Campo (40 km) entre le Cameroun et la Guinée équatoriale, ou encore la construction des tronçons manquants (179 km) de la route Ndende-Dolisie du corridor Libreville-Brazzaville, ces nombreux projets intégrateurs devront à terme faciliter le déplacement des personnes et des biens.
Voulue par les différents chefs d’Etat et responsables de la région, la concrétisation de ces projets intégrateurs qui prennent également en compte l’énergie (aménagement hydroélectrique de Chollet et des lignes électriques (Cameroun/ Congo/Gabon/RCA), Interconnexion des pays de la CEMAC par la fibre optique…), et la diversification économique (construction des ports secs de Beloko et Dolisie), devrait permettre à la région, de tirer profit d’un marché en constante évolution.
D’ailleurs, l’apport des bailleurs de fonds à hauteur de 4 milliards d’euros pour la réalisation de ces projets sur la période 2021-2025, témoigne de tout leur intérêt pour le développement économique du continent. Porté par la volonté de tripler des échanges commerciaux intra-régionaux établis aujourd’hui à 2%, cette stratégie d’intégration régionale pour l’Afrique centrale mise en lumière au cours de cette Table ronde, devrait également permettre de booster un capital humain, encore peu développé.