Dans une interview accordée ce 7 novembre 2016 à la radio anglosaxone BBC, Jean Ping actuellement en tournée en Europe a, entre autre, affirmé être le président élu du Gabon à Anne-Marie Dias Borges.
Lorsque la journaliste lui demande s’il n’est pas lui même victime d’un système auquel il a contribué quand il était à la tête de la Commission de l’Union africaine, en pleine crise post-électorale en Côte d’Ivoire, en ne réagissant pas.
Jean Ping a expliqué que la situation n’était pas la même: «Je me trouve dans la situation de Ouattara hier; en Côte d’ivoire la France a pris l’initiative de déloger Gbagbo. En comparaison, la France aurait dû utiliser la force pour déloger Ali. Le président Gbagbo est à la Haye, Ali finira à la Haye» a t-il déclaré.
Revenant sur sa procédure auprès de la Cour pénale internationale, Jean Ping s’est montré rassurant précisant que sa procédure avançait bien.