Depuis le 31 août dernier, les utilisateurs du réseau internet gabonais subissent des coupures injustifiées jusqu’à lors par les opérateurs de téléphonie mobile et les fournisseurs d’internet ADSL.
Si le 05 septembre dernier, on a pu observer un retour partiel du réseau dès 05h30, après que le réseau ait été coupé pendant les cinq jours qui ont suivi l’annonce des résultats de la présidentielle, dès 18h heures, la mesure de coupure a été renouvelée.
Des coupures qui cachent la volonté de ne laisser l’accès à internet que pendant les heures de travail. Si tel est le cas, les droits des consommateurs se trouveraient baffoués au plus haut point.
» Ces coupures d’internet ressemble de plus en plus à une volonté de restreindre nos libertés, plutôt que de garantir notre sécurité » déplore un jeune blogueur sous anonymat. Un autre précise que : » le régime nous remet internet juste le temps de faire tourner son économie et une fois qu’on rentre chez le réseau est coupé. C’est un refflexe d’autocrate, la dictature se dévoile « .
Ces coupures d’internet sont devenus un régulateur de tensions post-électorales. Au Congo-Brazzaville voisin, en mars, toutes les communications avaient été coupées durant le week-end électoral qui a vu Denis Sassou-Nguesso se faire élire pour un troisième mandat. Au Tchad, Idriss Déby a eu recours au même procédé le mois suivant.
Doit-on s’attendre cette fin d’après-midi à une énième coupure?