FAITS DIVERS

Incendie sur le site d’Obangué : Addax avait été alerté de l’état d’endommagement du Bac

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Le bac qui a pris feu sur le site d’Obangué le samedi 12 mars 2016 à 17h50 était la propriété d’Addax, une des sociétés du Groupe Sinopec, qui à entendre les dires d’un des employés savait que ledit bac était en état d’endommagement avancé.

Plusieurs semaines avant l’incendie nous rapporte une source qui était sur le site au moment des faits que : « nous avons signalé que ce bac était en train de craquer. Il y avait même eu une réunion avec la direction à ce sujet ». Visiblement, une négligence de la part de la compagnie chinoise serait à l’origine du dommage. Il nous revient également que : « le jour même de l’incendie, nous nous plaignons encore du bruit étrange venant du bac 1 de la station qui a été le premier à brûler ».

Un incident qui interpelle une nouvelle fois sur les conditions d’hygiène et de sécurité dans le secteur pétrolier au Gabon. Les indications de points de rassemblement en cas de danger sont-ils prévus ? Les zones à risques font-ils l’objet d’une signalisation ? Tant que ces règles élémentaires ne seront pas respectées moutouki nous demeurerons.Ortec, une société en charge du nettoyage en arrivant sur les lieux le jour de l’incendie, aurait signalé à la centrale qu’il y a un problème sur le bac 1 – un bruit de craquement inquiétant- nous rapporte notre source avant d’ajouter : « au lieu de stopper totalement la production, les responsables de la station ont décidé d’ouvrir le bac 1 et d’y ajouter 2000 barils ».

Ce bac ne supportant pas le flux de pétrole vu qu’il était déjà endommagé a donc craqué et il a explosé provoquant l’explosion du bac 2 également. Une négligence qui a coûté la vie à un des employés, Guy Pierre Mougoula Kinza et de nombreux blessés.

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