Dans un article paru le 4 novembre dernier, l’hebdomadaire Jeune Afrique nous apprend entre autre qu’au cours de l’Africa Oil Week qui s’est terminé vendredi dernier au Cap en Afrique du Sud, qu’il n’y avait pas grand monde d’intéressé par ce « vieux » pays pétrolier qu’est le Gabon, la baisse de la production, mais aussi «La volonté de Shell de sortir du pays».
Au cours de ce grand rendez-vous qui a rassemblé près 1200 professionnels du secteur pétrolier, le Gabon était représenté par Total, ENI et Shell. Lesquels ont lancé ces dernières années des programmes d’exploration, mais qui se sont avérés infructueux en même temps que la production du pays a continué à péricliter.
Dans le point fait par Jeune Afrique de l’Africa Oil Week, il en ressort que parmi les pays en perte de vitesse le Gabon est en tête d’affiche. Les tensions politiques nées de la présidentielle du 27 août 2016 plongent le pays dans une crise sans précédent qui n’est pas de nature à rassurer les potentiels investisseurs.
Le départ de Shell annoncé d’ici la fin de l’année 2016 est un signe négatif supplémentaire de ce que l’économie gabonaise connaîtra une zone de turbulence.