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Grève ilimitée des agents de la Santé

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Réunis en assemblée générale le 15 mai dernier,  dans les locaux du Centre hopitalier universitair de Libreville (CHUL), les agents ont, suite aux promesses non tenues par les autorités de la Santé, d’entrer en grève illimitée.

Deux mois seulement après avoir suspendu leur mouvement de grève, les agents du ministère de la santé remontent au créneau. Ils revendiquent entre autres, le paiment de la prime d’incitation à la performance (PIP), la régularisation de leur situation administrative et financière, l’ouverture des écoles de santé sur l’ensemble du territoire et la formation du personnel.

Les rencontres et négociations effectuées avec le ministre de la Santé le Pr Léon Nzouba, n’ont donné lieu à aucune avancée, si ce n’est de fausses promesses pour calmer l’atmosphère devenue morose depuis des mois. «Le ministre croit être plus malin que nous, il veut nous rouler dans la farine en nous faisant de fausses promesses qu’il n’arrive pas à respecter ; en posant des actes qu’il faut, notamment le paiement de la PIP qu’il ne fait que reporter indéfiniment.» faisait remarquer un des agents. Et de poursuivre : «Maintenant, nous sommes fatigués de cette démagogie et cette fois-ci, nous n’allons plus négocier, nous voulons du concret».

Pour Franck Biyogho, les accords signés depuis mars 2016 « qui stipule que le paiement devrait se faire en avril de la même année. Mais le constat est que le gouvernement fait fi à nos revendi- cations, comme si nous ne servons à rien. Ainsi, malgré la rencontre avec le ministre le 16 mai dernier, les agents, à l’una- nimité, n’ont pas voulu suspen- dre le mouvement de grève parce que Léon Nzouba ne tient pas parole. Donc, nous allons poursuivre le mouvement jusqu’à satisfaction totale de nos revendications, quels que soient les moyens que nous allons employer pour y parvenir, mais nous allons le faire », a-t-il martelé, avant de conclure : «Nous avons demandé la réouverture des écoles de santé à Mouila, à Makokou et à Franceville. Rien jusqu’à présent. Nous avons près de 500 dispensaires fermés à l’intérieur du pays, cela ne semble pas inquiéter le ministre qui se tourne les pouces à longueur de journée dans son bu- reau sans trouver les solutions concrètes pour remettre sur pied ces dispensaires, afin de satisfaire les besoins des populations en matière de santé publique».

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Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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