Grève au Samu social de Mouila : une sombre «manipulation», selon Dr Yaba

Alors qu’une grève des agents du Samu Social de Mouila, dont les salaires ne seraient pas versés depuis 18 mois déjà prend de l’ampleur dans les médias, Wenceslas Yaba a tenu à tordre le cou à cette affaire. En effet, c’est à la faveur d’un entretien téléphonique accordé à notre confrère de Gabonreview que le coordinateur général du Service d’aide médicale d’urgence (Samu social gabonais) a dénoncé une tentative de « manipulation » de l’opinion publique menée par l’ancienne chef de cette antenne provinciale évincée à la suite d’une gestion peu orthodoxe dudit centre.
Ils étaient plus d’une dizaine de personnes se réclamant agents de l’antenne du Service d’aide médicale d’urgence (Samu social gabonais) à Mouila à battre le bitume pour revendiquer 18 mois de salaires impayés. Moins de 24 heures après cette tourmente relayée par notre confrère de l’hebdomadaire Moutouki en date du jeudi 12 mars, le Coordinateur général du Samu social lui-même a tenu à faire la lumière.
Joint au téléphone par notre confrère de Gabonreview, Wenceslas Yaba s’est montré sobre et décidé à démêler l’écheveau autour de ce qu’il qualifie lui-même de « manipulation ». Selon l’intéressé, cette affaire de salaires impayés aurait été montée par l’ancien chef d’antenne du Samu social de Mouila. Poursuivant ses explications, le premier responsable de cette entité sanitaire a dénoncé l’attitude peu professionnelle de son ancienne collaboratrice. « Elle a voulu faire du Samu social une clinique privée », a-t-il précisé.
A la lecture de ce qui précède, le soulèvement des présumés salariés du Samu social de Mouila serait une machination. Pour rappel, dans l’article querellé, une banderole du collectif des « agents abusés » mettaient en exergue des impayés de 18 mois. Ce à quoi, Wenceslas Yaba révèle que « Le Samu social de Mouila n’est pas ouvert depuis plus de huit mois. Comment allons-nous devoir 12 mois de salaires ou plus ? », a-t-il conclu. Une version qui vient rebattre les cartes et mettre dos-à-dos les parties accusatrices. Nul doute que la suite de cette affaire devrait permettre à l’opinion de se faire une idée claire dessus.