Grève à l’Ecole nationale des eaux et forêts suite à l’exclusion d’un étudiant
C’est suite à l’exclusion incompréhensible de l’un des leurs, que les étudiants de l’Ecole nationale des eaux et forêts (ENEF), situé au Cap Estérias, dans le 1er arrondissement de la commune d’Akanda, ont unanimement décidé d’entamer une grève pour protester contre cette situation qu’ils jugent arbitraire. Ceux-ci dénoncent le non respect des textes par l’administration de cette établissement, mais aussi les abus dont ils font l’objet sur certain aspect de leurs conditions de vie et d’apprentissage.
En effet, au terme de l’assemblée générale qui s’est tenue il y a quelques jours, les étudiants de cet établissement public ont décidés d’entrer en grève pour fustiger l’attitude de leur administration. Cette dernière aurait décidé d’exclure de manière arbitraire l’étudiant Ghislain Ondoua Meka, inscrit en section Ingénieur de conception (IC), en tant qu’auditeur libre, pour comportement désobligeant envers les responsables de l’établissement.
Selon le quotidien l’Union, il aurait été demandé à ce dernier par l’administration de payer, pour sa deuxième année d’études, la somme d’un million de francs au titre des frais d’inscription. Une demande jugée contradictoire avec les textes en vigueur, qui, il faut le rappeler dispose qu’ «un étudiant en auditeur libre ne paye que sa première année d’études. S’il est admis en classe supérieure, à ce moment, c’est l’Etat qui prend en charge les deux années restantes. L’étudiant Ghislain Ondoua Meka a validé son année et il n’est pas question qu’il paye encore», a confié un des étudiant, au terme de l’AG.
Par ailleurs, les étudiants ont également évoqué d’autres situations qui mettraient en péril leur scolarité, notamment le paiement des chambres à 9000 francs par mois et la question des frais d’inscription qui s’élèvent à 30 000 francs; somme jugée exorbitante par les étudiants.
Au vue de cette situation, ces derniers n’attendent pas lâcher du leste si l’administration ne cède à leurs revendications.