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Gabon: une coordination d’entreprises dénoncent une multiplication de fausses cartes grises

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C’est au cours d’une déclaration rendue publique le vendredi 31 juillet 2020 que la Coordination des entreprises du secteur sécurité dans les transports (CEST) ont tenu à monter au créneau pour dénoncer la  prolifération de vraies-fausses cartes grises et des plaques d’immatriculation. Une situation qui selon les responsables de cette structure serait consécutive à l’incapacité de la Direction générale des transports terrestres (DGTT) de remplir convenablement ses missions avec comme point d’orgue le constat de doublons dans les immatriculations.

Après les constats de délivrance frauduleuse de visites techniques par le Syndicat des professionnels du transport urbain (SPTU), le tour est revenu à la Coordination des entreprises du secteur sécurité dans les transports de dénoncer d’autres dysfonctionnements dans le secteur. A cet effet, le Secrétaire permanent de cette organisation syndicale, Marcos Zué Méyé Eyéné, s’est interrogé sur le fait que malgré l’usage de matériel à la pointe de la technologie on assiste à l’édition de doublons dans les immatriculations.

 S’il a relevé que lors de la prise de fonction de l’actuel directeur général des transports terrestres Anatole Kabounou avait l’ambition de « de mettre un terme à l’édition de documents controversés. C’est-à-dire arrêter la prolifération de vrais-faux documents de transports. Aujourd’hui force est de constater que ce compatriote fait maintenant dans la préservation de ses intérêts ».  

 Il en tient pour preuve le fait que lorsqu’une qu’une même immatriculation est attribuée à deux véhicules différents, cette situation peut être la source d’insécurité publique. «  Lorsqu’une immatriculation certifiée se retrouve sur une carte grise éditée dans un domicile, n’est-ce pas là une source d’insécurité publique? Lorsque le centre de contrôle technique Autobilan Agréé fabrique une plaque d’immatriculation diplomatique et la pause sur un véhicule qui devrait bénéficier d’une immatriculation temporaire, n’est-ce pas là une source d’insécurité publique? A qui profite ce déferlement de faux dans l’édition de cartes grises et de fabrication de plaques d’immatriculation douteuses ? », s’est insurgé Marcos Zué Méyé Eyéné. 

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Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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