Gabon: son siège vandalisé à Port-Gentil, le PDG dénonce un acte criminel

C’est par le biais d’un communiqué de presse que le Parti démocratique gabonais (PDG) réagi à l’acte de vandalisme perpétré à son siège de Port-Gentil dans la capitale économique gabonaise. Le parti au pouvoir visiblement indigné a évoqué un acte criminel aux antipodes de la pratique de la démocratie prônée par le Distingué Camarade Président Ali Bongo Ondimba.
Le siège du Parti démocratique gabonais (PDG) de la province de l’Ogooué-maritime à Port-Gentil a reçu la visite impromptue de plusieurs individus ce jour qui se sont adonnés à des actes de vandalisme. C’est en substance ce dont nous informe le parti au pouvoir sur sa page Facebook. « Ces malfrats, visiblement conduits par une volonté de vandaliser le siège, y ont mis le feu, incendiant au passage, le bateau se trouvant dans la cour, et inscrivant sur les murs, des messages haineux et orientés » a-t-on pu lire.
Soulignant que cet type d’« acte de vandalisme assumé » est devenu monnaie courante, en rappelant celui dont a été victime le siège d’Oyem, le PDG tout naturellement, a dénoncé et condamné avec fermeté « cet acte odieux et criminel, et rappelle aux uns et aux autres que la Constitution de notre pays consacre la diversité des opinions et la liberté d’expression démocratique dans un cadre pacifique respectant les droits de chaque citoyen » a-t-il souligné.
De tels actes pour le parti du Distingué Camarade Président de la République Ali Bongo Ondimba, ne doivent pas rester impunis. C’est la raison pour laquelle « le PDG, Parti légaliste, après avoir porté plainte contre X, place toute sa confiance dans la justice de notre pays, pour mettre les auteurs de ces actes innommables, face à toute la rigueur de la loi, proportionnellement aux faits constatés » a annoncé le communiqué.
Actuellement occupé et engagé dans a riposte contre la Covid-19 et avec elle, la mise en œuvre des mesures d’allègement, le PDG a appelé ses militants à « ne pas se laisser distraire » en restant « vigilants » sans pour autant « céder à l’intimidation » tout en restant sur les « valeurs cardinales de paix, d’acceptation de la différence, de tolérance, de dialogue, portées par une pratique démocratique responsable ».