Gabon : Ogandaga à Brazzaville pour évoquer les «incidences économiques et financières du COVID-19»

En proie à de nombreux doutes du fait notamment de l’impact de la pandémie de Covid-19 sur leurs économies, les ministres de l’Économie des pays de la CEMAC se sont réunis à Brazzaville pour la troisième session extraordinaire du Comité de pilotage du programme de réformes économiques et financières de la Communauté des Etats d’Afrique centrale (Copil PREF-CEM). Au cours de cette rencontre, il a notamment été question « d’évoquer les conséquences de cette pandémie et d’identifier les actions idoines à engager pour limiter ses effets néfastes ».
« Si les pays de la CEMAC ne luttent pas efficacement contre la pandémie du COVID-19 pour en limiter les conséquences économiques et financières, la situation macro-économique deviendra insoutenable », tels ont été les conclusions du rapport du secrétariat permanent de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Dans ce contexte, Il était impératif que les ministres de l’Économie se réunissent pour évaluer la situation dans son ensemble.
C’est donc à Brazzaville que se sont réunis ce samedi 28 mars, les ministres de l’Économie et des Finances de la zone dont fait partie Jean Marie Ogandaga. Lors de cette rencontre qui entrait dans le cadre de la troisième session extraordinaire du Comité de pilotage du programme de réformes économiques et financières de la Communauté des Etats d’Afrique centrale (Copil PREF-CEMAC), il était question d’évoquer « les incidences économiques et financières du COVID-19 sur les économies de la CEMAC et des esquisses de solutions ».
« Solutions » qui doivent impérativement être « communes et être appliquées dans les meilleurs délais pour protéger notre espace économique déjà fortement impacté par cette crise » comme l’a souligné Jean Marie Ogandaga au sortir de cette rencontre. Avec une baisse attendue des recettes budgétaires, une dégradation des comptes macro-économiques ou encore une perturbation des échanges intracommunautaires, cette rencontre a donc permis de poser les bases d’une riposte commune.