Comptant parmi les nouveaux entrants du gouvernement Nkoghe Bekale 2, le désormais « ex » Directeur général de la Société gabonaise de raffinage (Sogara) Noel Mboumba a pris les rênes du ministère du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures. Cet ancien ministre délégué à l’Economie, aura pour principales missions d’optimiser les ressources liées à l’or noir, et de réduire la facture des carburants des ménages.
Alors que le Président de la République Ali Bongo avait fait part ce samedi à l’occasion de son discours, de sa volonté de voir le gouvernement remanié et réduit, le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale n’a pas tardé à mettre en pratique cette demande expresse. Ainsi, c’est une nouvelle équipe qui a été présentée ce lundi 10 juin au soir, avec entre autres un nouveau ministre du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures.
En effet, nommé en lieu et place de Pascal Houangni Ambouroue, Noel Mboumba le désormais « ex » Directeur général de la Société gabonaise de raffinage (Sogara), hérite de la gestion d’un portefeuille hautement stratégique. Avec pour principales missions de poursuivre les réformes liées au secteur pétrolier, mettre en oeuvre le nouveau Code des Hydrocarbures, et attirer de nouveaux investisseurs, la tâche s’annonce d’ores et déjà ardue.
Le néo ministre du Pétrole, devra prioritairement s’atteler à remettre sur les bons rails, un secteur qui est encore aujourd’hui le coeur de l’Economie gabonaise, mais qui a vu ses recettes chuter de près de 860 milliards de Fcfa en 5 ans. Outre ces missions politico-économiques, l’ancien dirigeant de la Sogara, devra impérativement mettre le pied à l’étrier pour réduire la facture des carburants des ménages, pour qui la dernière hausse excessive constitue un véritable goulot d’étranglement.
Connu pour avoir été à l’origine de la baisse de plus de 15% des prix des denrées de première nécessité en juin 2017 alors qu’il était ministre délégué à l’Economie, ce technocrate reste néanmoins sur un bilan mitigé à la tête de la Sogara. Entre tensions de trésorerie, difficultés techniques et opérationnelles, hausse des importations, il n’aura en deux ans, pas su redresser la seule et unique raffinerie du pays, qui est aujourd’hui au bord du gouffre.