Gabon: Minlama exhorte le gouvernement à convoquer un dialogue «réellement inclusif»

La déclaration de politique générale fait par le premier ministre Julien Nkoghe Bekale et plus particulièrement sur la question de la réconciliation nationale n’a pas fini de susciter des réactions au sein de la classe politique gabonaise. La dernière en date est celle du président du parti Ensemble Pour la République Dieudonné Minlama Mintogo qui a souhaité de la part des plus hautes autorités l’organisation d’un « dialogue national réellement inclusif et sans tabou ».
C’est par le biais d’une déclaration que le leader politique a tenu à réagir aux propos du Premier ministre, sur le dialogue et la réconciliation nationale. Tout en félicitant les plus hautes autorités en tête desquelles le président de la République Ali Bongo Ondimba pour l’organisation du dialogue qui a épargné le Gabon « des affres de la violences et de l’incertitude », il a souhaité que cet exercice soit pérenne afin de consolider la démocratie et l’unité nationale dans le pays.
Il a souligné que l’organisation de telles assises devrait permettre « de solder le passif et de définir ensemble les contours et les bases sur lesquelles nous devons bâtir un nouveau Gabon plus riche, plus prospère, plus démocratique, plus stable, plus uni, plus développé et plus juste envers chacun de ses enfants ». A cet effet, il a souligné que la responsabilité revient désormais au gouvernement de concrétiser cette initiative tracée par le chef de l’Etat.
« La responsabilité revient maintenant, au Premier ministre, Chef du gouvernement , de s’armer de courage , de détermination et de prendre toutes les dispositions nécessaires afin que cette volonté du Président de la République soit concrétisée à travers l’organisation d’un dialogue national réellement inclusif et sans tabou », a relevé l’ancien candidat à l’élection présidentielle d’août 2016.
Par ailleurs, il a martelé que l’heure était à une prise de conscience citoyenne car a-t-il indiqué « nous, devons éviter de limiter cette volonté sur l’autel de nos intérêts particuliers et partisans ». Il a estimé que les limites qu’ont montrées les précédentes concertations doivent permettre de remettre une copie propre.