Gabon : les propositions des Progressistes pour une fin de Transition réussie
La prise du pouvoir par les forces de défense et de sécurité et le processus de transition qu’elles ont engagé a fait naître chez tous les gabonais un espoir de rêver d’un Gabon nouveau. C’est le cas de ces compatriotes réunis au sein du Mouvement Générations du progrès, qui, au regard des avancées louables apportées par le CTRI notamment après le succès du référendum, ont appelé à des réformes aussi courageuses lors des travaux de révision du Code électoral.
C’est par la voix de son président, Louis Junior Clemenceau Owanga, que le Mouvement Générations du progrès a salué et encouragé avec Vigueur les efforts du président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, qui inscrit résolument le Gabon vers l’Etat de droit et la démocratie. Cependant, le mouvement a insisté sur la nécessité de poursuivre la lutte contre toute forme de « mentalités rétrogrades et fortement cupides ». Laquelle lutte passe entre autres par une mise à l’écart de toute velléité de corrompre les processus électoraux.
La réforme du Code électoral, une étape cruciale du processus de transformation
« Le Mouvement Générations du Progrès a rencontré de nombreux compatriotes depuis sa création, le constat est poignant et sans appel : Les Gabonais désirent une accélération du rythme des réformes, ils veulent que le renouvellement de notre classe dirigeante soit une réalité », indique le mouvement dirigé par Louis Junior Clemenceau Owanga. Afin de répondre à ces aspirations du peuple gabonais, ces compatriotes préconisent la mise en œuvre d’actions indispensables dans le cadre des futures élections. Lesquelles actions touchent aussi en au redécoupage électoral, qu’à la révision de la liste électorale ou encore la révision du Code électoral.
A ce propos, un certain nombre de mesures devraient être prises en compte lors de cette révision afin de rétablir là confiance dans le processus électoral. Pour le Mouvement Générations du progrès, la nouvelle mouture devrait permettre de « Disqualifier tout candidat pris en flagrant délit d’achat de conscience pendant la campagne électorale ou le scrutin », indique le mouvement. Toute chose qui aurait selon ses membres pour effet de « moraliser la vie publique et éloigner l’emprise de l’argent Roi dans l’action politique ».
En outre, si Louis Junior Clemenceau Owanga et ses camarades proposent de favoriser une plus grande participation des classes défavorisées à la courses aux législatives en abaissant le montant de la caution, ils suggèrent en revanche que cette caution soit portée à un montant plus important afin de décourager des candidats fantoches.