Gabon: le ROLBG condamne le laxisme de la justice face à la «récidive du criminel sexuel Alexis Ndouna»

Le Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG), est monté au créneau par la voix de son président, Georges Mpaga afin de dénoncer la léthargie de l’appareil judiciaire sur l’affaire Alexis Ndouna, le supposé pédophile et prédateur sexuel. Le président du (ROLBG), a invité le procureur général à prendre ses responsabilités sinon à démissionner car il s’enlise insidieusement dans sa mission de protection de la société.
Alexis Ndouna du nom du « criminel sexuel », aux dires du ROLBG, est une personnalité politique au coeur d’un scandal sexuel l’impliquant dans le viol supposé d’une mineure de 14 ans. Récidiviste selon plusieurs observateurs, le présumé violeur jouit toujours de sa liberté en toute impunité. Une situation qui expose les autres mineurs aux pulsions viles de ce personnage et qui surtout, met à nu les carences de l’administration judiciaire gabonaise. Pour Georges Mpaga, « Les autorités judiciaires nationales singulièrement le Procureur de la République et le Juge d’instruction ont failli dans leurs rôles de protection de la société face à un prédateur sexuel dont on était à peu près sûr qu’il allait récidiver », a– t-il déclaré dans son communiqué.
Abondant dans ce sens, le responsable de la ROLBG, défenseur patenté des Droits de l’Homme, estime que les faits reprochés sont assez graves pour ouvrir une information judiciaire et que sous d’autres cieux, pareils faits auraient automatiquement déclenché la procédure inquisitoire comme le recommandent les règles de procédure pénales, mais mieux encore, la démission du Procureur de la République, si d’aventure il se montrait inapte à gérer une telle affaire, comme le fait présumer l’attentisme du juge d’instruction.
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« La gravité des crimes commis par le prédateur sexuel Alexis Ndouna (plusieurs viols sur mineurs durant de nombreuses années avec la transmission d’éventuelles pathologies incurables) aurait objectivement entraîné son incarcération », tout comme « en d’autres lieux et au nom de la morale, cela aurait conduit le Procureur de la République et le Juge d’instruction à déposer leurs démissions », a–t-il conclu.
Incisif et réprobateur le Président exécutif national du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon ( ROLBG) appelle donc ici à la conscience et au sens professionnel du ministère public ou le procureur général à exercer consciencieusement leur mission de sauvegarder des intérêts généraux de la société, car un tel prédateur sexuel en liberté et libre de ses mouvements, c’est l’intérêt public qui est menacé.