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Gabon : le procureur Roponat classe sans suite la plainte contre Noureddin Bongo

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Ce vendredi 14 février, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville, André Patrick Roponat a classé sans suite l’affaire opposant Noureddin Bongo Valentin et certains membres de la société civile sur des faits supposés de malversations financières. Pour le parquet, la partie civile ne dispose pas d’assez d’éléments pour ouvrir une instruction judiciaire contre le Coordinateur général des affaires présidentielles. 

Le confrontation attendue dans les locaux du tribunal spécial entre les membres de la société civile sur la plainte déposée par Marcel Libama pour Ça suffit comme ça, Jean Rémy Yama pour Dynamique unitaire, Georges Mpaga pour le Réseau des organisations libre pour la bonne gouvernance au Gabon  (ROLBG) et Ghislain Malanda pour le Mouvement Sauvons la République contre Noureddin Bongo Valentin fils du président  Ali Bongo Ondimba n’a finalement été que de courte durée.

Alors que l’opinion s’attendait  en ce jour,au début d’une grande bataille judiciaire entre la société civile et l’exécutif, le procureur général de la République près du tribunal de première instance de Libreville, André Patrick Roponat en a décidé autrement en classant l’affaire sans suite aux motifs que les plaignants n’avaient pas en leur possession des éléments probants emportant force de persuasion et de conviction pour conduire le parquet à ouvrir une enquête. 

Les membres de la société civile ont saisi le parquet pour qu’une enquête soit ouverte contre Noureddin Bongo Valentin pour « corruption active et passive, corruption d’agents publics étrangers et blanchiment des capitaux, détournement de deniers publics , enrichissement illicite, blanchiment du produit du crime, criminalité financière en bande organisée, association de malfaiteurs et pillage »

Sur l’affaire de Rio, l’un des faits qui ont poussé le collectif de la société civile à ester en justice le Coordinateur général des affaires présidentielles Noureddin Bongo Valentin, le procureur de la République André Patrick Roponat a souligné des incohérences sur les témoignages des gendarmes présents ce jour à Rio. 

Pour le parquet, ces témoignages seraient contradictoires. Sauf que souligne la société civile, « il n’y a jamais eu de confrontation entre eux et lesdits gendarmes ». Curieuse prétention émanants du Procureur. Sinon comment peut-on relever des contradictions dans des témoignages alors qu’une confrontation selon Jean Rémy Yama, ses compagnons et les gendarmes concernés n’a jamais été effective? De quelles contradictions parles alors le Procureur.

S’agissant des faits relatifs aux acquisitions et propriétés de Noureddin Bongo Valentin que seraient TransUrb, Family Office, le compte Orabank, le Nomad, André Patrick Roponat a sur cette question également estimé que la société civile « n’a pas apporté suffisamment de preuves qui devaient lui donner la force de s’adresser à un juge d’instruction pour la poursuite de cette affaire » s’est désolé Jean Rémy Yama, représentant du collectif, soulignant par ailleurs, que Noureddin Bongo Valentin à leur grande surprise a reçu l’approbation expresse et exceptionnelle du procureur à comparaître avec ses avocats alors les membres de la société civile en étaient dépourvus faute d’avoir été prévenus à temps. 

Statuant enfin, sur l’interdiction de sortie du territoire dont ils font l’objet par une demande de sa levée eu égard au verdict de l’affaire querellée et intimement liée avec ladite interdiction, le collectif de la société civile tout en tenant compte de la réponse du procureur de la république évoquant « une décision de précaution qui visait à traiter de cette affaire avec diligence » a informé l’opinion de sa volonté de saisir la police des frontières aux fins de vérifier l’effectivité de la levée de cette interdiction. 

Conscient des carences, de la pauvreté et de la platitude des motivations sur lesquelles s’est fondé le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville, André Patrick Roponat, le collectif de la société civile composé de Marcel Libama, Jean Rémy Yama, Georges Mpaga et Ghislain Malanda a clairement fait savoir au « maître de le l’opportunité des poursuites » que « la justice a plusieurs portes ». Comme pour annoncer que nonobstant ce verdict et la volonté du parquet de clore cette affaire, la société civile ne compte pas s’arrêter là et prévoit sans doute, de mettre en branle d’autres mécanismes pour exhumer les prétendues casseroles de Noureddin Bongo Valentin que le parquet tenterait insidieusement d’enterrer.   

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