Le perroquet gris du Gabon l’un des symboles nationaux, est victime d’un trafic à grande échelle à travers le monde comme le révèle plusieurs médias européens. Prisé par de nombreux collectionneurs et trafiquants, cette espèce en voie d’extinction est depuis de nombreuses années au cœur d’un trafic très lucratif à l’image de l’Iboga.
Il peut coûter entre cinq cents et trois milles euros, soit entre 325 milles et 2 millions de Fcfa au marché noir. Le perroquet gris du Gabon communément appelé «Jaco», espèce en voie d’extinction et dont le commerce avait été interdit par la convention de Washington en 1976, fait toujours l’objet d’un trafic illégal et très lucratif.
Placé au rang d’espèce protégée tout comme les éléphants, sur la liste de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES). Ce symbole du Gabon qui possède des caractéristiques uniques, serait très prisé par les collectionneurs et autres trafiquants qui n’hésitent pas à les retirer de leur habitat naturel par milliers.
Cintia Garai une primatologue, a indiqué dans des propos relayés par francetvinfo que «ces animaux sont très sociables, ce qui joue en leur défaveur, car ils se laissent approcher facilement et descendent par nuées dans les clairières». Les braconniers utilisent de la colle végétale en guise de piège, avant de les capturer par douzaine et de les convoyer vers l’Europe principalement.
Le sort de ces perroquets devrait interpeller les autorités afin de mettre fin à ce trafic qui finira par décimer cette espèce pourtant protégée.