Gabon : lancement du paiement des vacations aux enseignants de province dès le 4 novembre
Le ministère de l’Éducation nationale a débuté, hier dans la province de l’Estuaire, le paiement tant attendu des vacations des enseignants pour l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) de 2024, ainsi que des réclamations accumulées lors des précédentes années. Cette opération se déroule à la Direction centrale des affaires financières (DCAF) du ministère de l’Éducation nationale, un soulagement pour de nombreux enseignants en attente de ces paiements.
Suite à l’annonce faite par la ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume-Leclercq, cette initiative répond à une pression croissante des enseignants qui réclamaient depuis plusieurs mois le versement de leurs vacations. Présents dès les premières heures de la matinée, de nombreux bénéficiaires ont exprimé leur soulagement. « Cela faisait des années que nous n’avions pas reçu nos paiements. Grâce aux nouvelles autorités, même les réclamations datant de 2020 à 2022 sont enfin prises en compte », a confié un enseignant.
Les responsables du ministère ont précisé que cette opération de paiement s’étendra aux autres provinces à partir du 4 novembre 2024. Selon le secrétaire général du ministère, les titres de paiement seront disponibles dans les Directions d’académie provinciales (DAP), permettant ainsi aux enseignants exerçant en province de percevoir leurs dus sans déplacement vers Libreville.
Vers le paiement des vacations des autres examens
Outre le BEPC, le ministère a prévu d’étendre ces paiements aux vacations des examens du baccalauréat général et technique ainsi qu’aux écoles de formation des enseignants telles que l’École normale supérieure (ENS) et l’École normale des instituteurs de Libreville (ENIL). Selon des sources proches du ministère, ces versements devraient être effectifs dans les prochaines semaines, apportant ainsi une solution aux doléances exprimées par le corps enseignant.
L’action menée par le ministère marque un effort notable en faveur de l’équité et du respect des droits des enseignants. Cette mesure témoigne d’une volonté des nouvelles autorités de régler les arriérés et de renforcer la confiance des professionnels du secteur éducatif envers l’administration.