Gabon: la Fegafoot fait vivre un «calvaire» aux Panthères U20 féminines
Énième fiasco dans la tanière des Panthères, et directement imputable à la Fédération Gabonaise de football (Fegafoot). Alors qu’elles étaient récemment à Marseille pour y disputer la Ladies Cup, les Panthères U20 féminines ont vécu un véritable enfer. Confiscation de téléphones et de passeports, traitement abusif, menaces et autres tentatives d’intimidation, selon l’aveu de certaines joueuses, elles étaient « en prison ».
Récemment conviées à la Ladies Cup qui s’est déroulée à Marseille en France et qui a vu la participation de plusieurs nations dont la France, le Mexique, le Japon, la Corée du Nord et Haïti, les Panthères U20 féminines ont très vite déchanté. D’abord sur ale terrain avec plusieurs déculottées dont un 7-0 d’entrée face à Haïti et un 11-0 face au Japon, mais aussi en interne avec un traitement inhumain infligé par la Fédération gabonaise de Football (Fegafoot).
En effet, comme on a pu le constater sur des images relayées par notre confrère Freddy Khoula sur les réseaux sociaux, les jeunes joueuses ont vécu un véritable calvaire aussi bien à Marseille. De l’aveu de certaines elles étaient « en prison ». Pour cause, entre confiscation de leurs téléphones et de leurs passeports, traitements abusifs, menaces et autres tentatives d’intimidation, ces jeunes joueuses n’avaient pas le coeur à la fête que doit représenter un match de football.
Les panthères féminies entassées dans une chambre de Motel © D.R.« Insultées, humiliées et même tripotées », le tout sous le regard complice de la Fegafoot, ces dernières sont rentrées à Libreville mercredi soir blessées pour certaines. Logées dans un motel miteux, entassées à plusieurs dans des chambres, et avec seulement 60 000 Fcfa pour se nourrir, et « prendre le taxi », elles ne s’attendaient certainement pas à un tel traitement. Loin des leurs pendant trois semaines, voilà nos U20 féminines désormais menacées par certains cadres de la Fegafoot à leur retour.
La question qui se pose désormais est donc celle de la responsabilité de l’instance dirigée par Pierre Alain Mounguengui. Clamant haut et fort qu’elle veut « restructurer » le football gabonais, la Fegafoot comme à l’accoutumée, brille par son « amateurisme » et son indélicatesse, tout en brillant une nouvelle fois dans ce qu’on peut désormais qualifier de manque de patriotisme. Car, comment peut-on à ce point humilier une équipe, qui défend les couleurs du pays? That is the question…