Gabon: Il coupe la main de son cousin à Akam-Essatouck

Une altercation qui vire au cauchemar, c’est comme cela que l’on pourrait qualifier les faits qui se déroulés à Akam-Essatouck, il y’a quelques semaines, dans une ville situé à Oyem chef-lieu du département du Woleu. Pour cause, en voulant empêcher son cousin Yannick Nguéma Bongone de commettre l’irréparable sur sa soeur cadette avec laquelle il se disputait, Romuald Olui Obiang a perdu sa main. La victime aurait reçu deux coups de machette dont celui qui lui sectionnera d’un coup sec sa main gauche.
Les faits nous sont relatés par nos confrères de L’Union. Témoin d’une discussion houleuse et violente entre ses deux cousins, Romuald Olui Obiang sentant les esprits s’échauffer après qu’il eut vu, son cousin Yannick Ngumea Bongone se saisir d’une machette et se rapprocher de sa propre soeur, aurait pris la décision de s’interposer pour éviter qu’un drame se produise. « Craignant le pire, Olui Obiang s’interpose entre les deux belligérants pour empêcher l’agresseur de commettre l’irréparable». Relate notre confrère.
Mal lui en pris. Yannick Nguema Bigono, fou de colère et probablement sous l’emprise de la drogue avait bel et bien décidé d’en découdre avec sa cousine. Le fait que sieur Olui Obiang s’interposer a certainement été perçu par Nguema Bigono comme un acte de lèse majesté. Olui Nguema dans un geste de bonne foi ne savait pas alors qu’il venait de s’exposer à un danger imminent « Malheureusement, c’est lui qui va faire les frais du déchaînement de colère de Nguema Bigono » a-t-on pu lire.
Un premier coup de machette lui a sera asséné au niveau du coup avec le côté plat de la machette, puis un second coup,cette fois-ci plus violent que l’autre sur la main gauche. « Cette deuxième frappe est si violente que le membre sectionné se détache net du corps et tombe par terre, sous le regard médusé des villageois. » Conscient de l’acte qu’il venait de commettre, Yannick Nguema Bigono s’est enfui, laissant sa victime baignée dans une marre de sang. Il sera transporté plus tard au Centre hospitalier régional d’Oyem.
Le fugitif sera rattrapé après 5 jours de recherche effectués par les éléments de la brigade de gendarmerie d’Akam-Essatouk au moment où il tentait de « traverser la frontière pour aller se réfugier en Guinée équatoriale ». Interrogé, Yannick Nguema Bigono a tout simplement reconnu les faits. L’indélicat après son audition au Parquet de la République, a été inculpé pour coups et blessures volontaires. Il a été placé en détention préventive à la prison du Peloton en attendant son procès.