Gabon: Il abat sa compagne et se suicide à Minvoul

Alors qu’il venait d’abattre sa compagne Alphonsine Envourou Ndong, Pierre Émane Bika a décidé de lâchement s’ôter la vie le samedi 16 novembre dernier au village Ayekegning dans le district de Bolossoville. Au coeur, de cette terrible tragédie, la supposée disparition d’une somme de 400 000 FCFA dans la chambre conjugale dont dame Alphonsine aurait fait part à son compagnon Pierre Émane Bika qui n’a eu autre réponse que la violence à l’aide de son calibre 12.
Les populations du village Ayekegning dans le district de Bolossoville du département Haut-Ntem dont Minvoul est le chef lieu, se souviendront à vie de cet uxoricide sans pareil. En effet, dans la journée du samedi 16 novembre dernier un quinquagénaire mettait fin aux jours de sa femme sur terre avant de se suicider à l’aide du même fusil à savoir un calibre 12. Une scène horrible qui a traumatisé les villageois qui n’ont pu intervenir qu’après un long moment de crainte.
Selon, le rapport de la brigade dudit district, la tragédie a eu lieu après une rixe verbale entre les amoureux. Toujours d’après les proches de la famille qui ont témoigné au poste, Alphonsine Envourou Ndong tout fraîchement de retour de ses plantations aurait constaté la disparition d’une somme s’élevant à 400 000 Fcfa. Ladite somme était cachée dans la chambre conjugale. C’est alors qu’elle interrogea son compagnon Pierre Émane Bika.
Remonté comme un lion, l’homme de 58 ans se mit à injurier sa partenaire de vie. Arguant que la victime, âgée de 61 ans était, tout à coup, devenue trop vieille pour ce dernier. Étrange réaction car cela n’avait aucun lien avec la question qui lui était posée. Toujours est-il que dans l’élan de la joute verbale entamée entre les deux, Pierre Émane saisit son calibre 12 et tire à deux reprises à bout portant sur cette dernière.
Après avoir constaté son acte odieux, il décida de s’ôter la vie avec la même arme. Une balle logée en plein crâne et Pierre Émane Bika est passé de vie à trépas. Ils laissent une famille nombreuse qui devra conjuguer sans eux. Un énième uxoricide qui remet sur le tapis la problématique inhérente à la violence faite aux femmes.