Gabon : Face au chômage des jeunes, l’allocation plus que jamais d’actualité
Le chômage des jeunes demeure un des principaux obstacles au développement du Gabon, malgré les efforts déployés pour créer de nouvelles opportunités économiques. Le taux de chômage des jeunes, surtout dans les grandes villes, est extrêmement élevé. Malgré les initiatives de formation et d’intégration au marché du travail, la création d’emplois reste insuffisante pour absorber cette population croissante. C’est dans ce contexte que la question de l’allocation d’emploi se pose plus que jamais. Promise, annoncée, elle se fait pourtant toujours attendre.
Les programmes de formation professionnelle mis en place jusqu’à présent ont montré leurs limites. Les jeunes diplômés se retrouvent souvent sans emplois, faute de compétences pratiques adaptées aux besoins du marché. La diversification économique à travers des secteurs comme les technologies, les énergies renouvelables et l’agriculture durable reste encore embryonnaire, et l’absence d’investissements privés dans ces secteurs a empêché une réelle création d’emplois. Par conséquent, un plan d’allocation d’emplois plus ciblé est devenu crucial pour répondre à la pénurie d’opportunités professionnelles.
Des aides insuffisantes et une absence de volonté politique
Mais là encore, le problème réside dans le manque de volonté politique pour mettre en place un tel système d’allocation de manière efficace. Si des aides temporaires sont souvent proposées sous forme de projets, elles restent trop peu nombreuses et ne sont pas toujours accompagnées d’une formation qualifiante qui permettrait aux jeunes de développer des compétences recherchées par les employeurs. La persistance des inégalités d’accès aux opportunités de formation et à un soutien social accru en dehors des grandes villes contribue à aggraver cette situation.
Pour faire face à ce chômage endémique, il est pourtant essentiel que le gouvernement mette en place des mesures structurelles telles qu’une réforme de l’éducation, l’insertion professionnelle ciblée, et des infrastructures de formation adaptées. Ces mesures doivent être complétées par des programmes d’allocation d’emplois durables et bien conçus, soutenus par des politiques publiques cohérentes et une volonté réelle d’intégrer les jeunes dans l’économie nationale. Intégrer ces jeunes qui représentent plus de la moitié de la population est plus que jamais une nécessité.