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Gabon: 5 jeunes mères séquestrées à l’hôpital de Bongolo pour non-paiement des frais d’accouchement

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Ces jeunes compatriotes seraient depuis plus de 15 jours retenues avec leurs nouveaux-nés au sein du service maternité de l’hôpital Bongolo sis à Lebamba dans la province de la Ngounié,rapporte notre confrère TopInfosGabon. Selon la même source, Lydie, Owele, Hélène et deux autres femmes seraient « sommées de payer à l’hôpital une enveloppe qui avoisinerait les 800.000 Fcfa » pour les frais d’accouchement. 

 « École cadeau, hôpital cadeau, travail pour tous ». Un triptyque idyllique et visiblement utopique au Gabon, puisque tout est onéreux. Une réalité que plusieurs de nos compatriotes n’ont semble-t-il pas encore cernée. C’est notamment le cas d’Owele, Lydie, Hélène et deux autres jeunes mères, qui seraient séquestrées à l’hôpital de Bongolo pour défaut de paiement des factures liées à leurs accouchements. Selon notre confrère TopInfosGabon, cette situation déplorable dure depuis plus de 2 semaines déjà. 

La même source révèle que les indemnités à solder par les jeunes femmes avant de pouvoir regagner leurs familles s’élèvent à près d’un million de nos francs. « ces jeunes mamans, sont sommées de payer à l’hôpital une enveloppe qui avoisinerait les 800.000 Fcfa », précise-t-elle. Une dette conséquente à laquelle Owele devra verser 195.000 Fcfa. Quant à Lydie elle devra payer 132.500 Fcfa. Seule Hélène aurait une faible ardoise du fait qu’elle avait avancé 60.000 Fcfa avant de recevoir les soins de maternité. Le reste à payer est réparti entre les deux autres mères dont les identités n’ont pas été révélées. 

Il semble plus qu’évident que ces 5 compatriotes sont dans l’incapacité de supporter de tels frais. Plus grave, aucune d’elles ne serait assurée à la Caisse nationale de maladie et de garantie sociale (CNAMGS). Une assurance maladie qui aurait pu leur permettre d’accoucher gratuitement. Malheureusement, la sous-information et la cherté des frais hospitaliers de Bongolo les contraint à être traitées comme des animaux. Puisque notre source affirme que ces femmes « dorment à même le sol ».

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Lyonnel Mbeng Essone

Journaliste Reporter (Société - Justice - Faits divers )

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